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 Italie ; Florence (1500)

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Ezio Auditore
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MessageSujet: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeLun 18 Jan - 7:48

Je regardais du haut de la plus haute tour de Florence, les hautes maisons qui se dressaient devant moi. Je me sentais si seul à ce moment, personne pour m'embêter, personne à tuer, juste le vent s'arrêtant sur mon visage. Un visage qui m'avait donné beaucoup d'avantage, surtout auprès des femmes. J'en avais connu un nombre conséquent, il y avait eu Catherina et bien d'autres.
Mon père, Giovanni, lui aussi avait été un assassin, tout comme moi, je l'avais appris peu longtemps avant sa pendaison. Mio dio que j'en avais souffert ! Mais c'était la vie, il serait mort tôt ou tard tout comme moi d'ailleurs. Mais moi j'étais trop jeune pour mourir, je devais toujours poursuivre les autres templiers car ils ne devaient pas nous surpasser nous, les assassins !
Cependant, ma bouffée de paradis disparut lorsqu'un homme fit irruption près de moi. Que voulait-il cet infâme ?! Il s'approcha de moi, tandis que moi je reculais, mes lames étaient prêtes au cas où il s'agirait d'un ennemi. Pourtant d'une voix calme il me murmura :


-Ezio Auditore ?

Je fus alors interloqué par sa voix, il s'agissait d'une femme, comment n'avais-je pas remarqué ? Je devais trop être dans mes pensées...

-Oui Signora ? Pourquoi une si belle dame comme vous se promène ainsi sur les toits des habitations et pourquoi surtout vous adressez vous à moi ? Car je suppose que vous connaissez ma réputation ?

La jeune femme ne répondit pas, elle semblait pensive, pourquoi me parler, à moi, un assassin. Je pourrais très bien la tuer si elle faisait partie des templiers... Soudain, elle ajouta :

-J'ai besoin de vous. Une conspiration est en marche, contre mon père, malgré que je ne lui parle guère, je ne lui souhaite pas la mort...
-Bene Signora. Où se trouve votre père ?


Après un soupire de soulagement elle m'expliqua qu'il vivait dans une très belle villa un peu à l'écart de la ville. C'est là que je devais me rendre, je devais encore et encore tuer. Quelle vie, mais au fond rendre la justice n'était pas si mal.
Je lui faisais un petit sourire, comme j'en avais l'habitude et sautait de la tour afin d'atterrir dans un tas de foin comme il y avait tant sur le sol. Une fois par terre, je courais, espérant finir vite ma mission pour ainsi laisser vagabonder mon âme dans mes souvenirs. Ni une ni deux, j'avais atteint la porte de la ville, me retournant quelques minutes je fixais la ville qui m'avait vu grandir, la ville où était décédé mon père, là où ma vie avait basculé un jour d'été. Je voyais dors et déjà la villa de l'homme que je devais sauver. Toujours tuer, toujours sauver des gens en risquant sa vie... Toujours et ce jusqu'à ma mort.
J'approchais, lentement, sans bruits et espionnait l'homme en question jusqu'à l'heure dite où il devait mourir.
Alors que je me laissait enlevé par mes pensées, j'entendis un déclic dans mon dos, quelqu'un déguenait son épée. Vivement, je me retournais et sortait mes lames empoisonnées. Un homme me faisait face, il portait une énorme armure, une titanesque hache et me regardait de haut.


-Bastardo ! Cria t-il soudain alors que j'essayais de le raisonner, et oui, je ne voulais pas tuer le compte, au contraire... Par chance, j'étais beaucoup plus agile et rapide que lui, pas étonnant avec une tel armure et hache. Il donnait sans cesse des coups dans le vide dans ma direction tout en hurlant.

-Tacete ! Tacete ! lui disais-je sans cesse, je ne voulais pas alarmer l'homme que je devais protéger. Alors que j'apercevais une faille dans son armure, je me jetais sur mon assaillant pour lui planter ma lame dans le bas ventre. Il poussa un crie de souffrance avant de s'écraser au sol, dans mes bras.

-Resquiescat in Pace... lui murmurais-je à l'oreille tandis que je le posais sur la terre. Dorénavant à plat ventre, je fixais la fenêtre de ma "cible". J'attendais, jusqu'à ce que je puis apercevoir un homme se faufiler dans l'entrée de la villa. Je me précipitais, je ne devais pas faillir ! Je ne ralentissais pas, je courais, sans m'arrêter pour enfin sauter sur l'homme qui rentrait dans la bâtisse. Lui plaçant mes lames sous la gorge je lui demandais pourquoi il voulait assassiner le père de la jeune femme. Mais cet imbécile ne voulait pas répondre, conséquemment je lui ôtais la vie.
Une fois la tâche finit, je rentrais voir la victime, qui n'en était plus une. Il fut surprit de me voir entrer, moi un assassin, celui dont la tête était mise à prix depuis des mois, des années. J'étais connus de tous en Italie.
L'homme recula en me voyant.


-Que faîtes-vous ici ... ? dit-il en tremblant.
-Je ne vous veux aucun mal mon ami, je viens seulement de vous sauvez la vie. Votre fille...
-Ma fille ?!
me coupa t-il. Mais nous sommes fâchés depuis bon nombres d'années.
-Peut-être mais elle ne souhaitait pas votre mort Signore. C'est tout ce que je voulais vous dire. Votre chère fille est quelque part en ville, alors si vous désirez la voir, cherchez là ! Buono giorno Signore.


Vivement je posais un pied sur sa fenêtre et en sautait. Je ne devais pas m'attarder sur les lieux d'un crime, car on pourrait croire bon nombre de choses. Comme cette fois où je suis arrivé trop tard pour sauver quelqu'un, on m'a alors cru responsable de la mort de ce pauvre homme...
Je me trouvais dorénavant quelques lieux plus loin, des cris se firent entendre à la découverte du cadavre de "l'assassin". C'est sûr qu'il ne devait pas être très joli à voir. Mais peu m'importait.
La nuit commençait à tomber, on pouvait voir la lune s'élever dans le ciel parsemé d'étoiles toutes plus scintillantes les unes que les autres.
Mes habits, complètement tachés de sang commençaient à empester. Je devais me rendre chez le tailleur, soit j'allais complètement me changer soit juste les laver et ainsi retrouver mes vêtements de civil pour la soirée. Une fois sur place, je pus apercevoir, une magnifique tunique noire avec une légère cape de couleur rouge et noire, ce que j'adorais. Ayant l'argent, je ne me privais pas à l'acheter. En courant cette fois pour admirer la beauté de ma nouvelle tenue, je me rendais dans ma demeure pour l'enfiler et ainsi briller auprès des gentes demoiselles. Oui, après tout j'étais un homme avec des sentiments et des désirs même si mon métier d'assassin passait avant ma vie sentimentale, pourtant certaines femmes aiment cela, elles ont l'impression de prendre des risques.
Chez moi, la maison était vide, ni femme, ni enfants mais je ne voulais pas me risquer à en avoir, ce serait trop facile de me faire du mal par la suite, il suffirait de poser des menaces sur eux pour me rendre aussi docile qu'un agneau.
La fatigue me prit soudain, comme elle était traitre cette fatigue. Elle vous prend d'un coup et ne vous lâche pas avant de l'avoir satisfaite... Je me résignais alors à enfiler ma tenue et ainsi aller me reposer. Aucun bruits ne régnaient dans le coin, tout le monde était sortie et ma maison, toujours vide demeurait silencieuse tout comme le néant...
J'étais dans mon lit, espérant trouver la raison. Mais je devenais comme fou, la chambre devenait floue au fur et à mesure que je restais dans cette pièce. La lumière se faisait de plus en plus rare, je sombrais dans la nuit, dans le néant. Je dormais...


Dernière édition par Ezio Auditore le Sam 6 Mar - 20:57, édité 4 fois
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Edward Elric
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeVen 5 Mar - 4:24

Edward trainait sa valise derrière lui, en se demandant, encore et toujours, ce qu’il foutait là. Il était perdu, il faisait nuit, et les rues étaient calmes. Trop calmes. Tant de calme, ça le stressait. Il n’avait pas trop compris ce qui lui était arrivé. En même temps, il aurait du se méfier. Un train louche, qui lui disait pouvoir l’emmener à Florence en un temps record, c’était… louche. Mais il était tombé avec enthousiasme dans le panneau. Et il avait pris le train. Avant de se rendre compte qu’il venait de faire une grosse connerie.
Heureusement pour lui, l’habitude qu’il avait de fréquenter les exclus de la société l’avait amené à cotoyer un immigré italien, en attente de régularisation qui avait jugé bon de lui inculquer quelques notions de base à propos de son amato paese. Pour passer le temps. Enfin bon, bref. Il était dans le train, il s’était endormi, et paf ! Quand il s’était réveillé, il était à Florence, mais une Florence qui semblait… ancienne. Et franchement, il commençait à en avoir sa claque des voyages transdimensionnels dans le temps. De ce côté-là, il avait déjà donné. Il ne lui restait donc plus qu’à retrouver la gare, parce que oui, trouver une gare ici, il sentait que ça allait pas être simple. A noter le fait que lorsqu’il était sorti du train, il n’était pas dans une gare et que ledit train s’était empressé d’aller chercher bonheur ailleurs.


*Dans quoi est-ce que je me suis encore fourré…*

Il decida qu’il devait essayer de se calmer. Respire Edward, respire. Pas simple. Il était paumé, il détestait ça. Il était tout seul, aussi. Il se prit à observer les batiments. Hum… jolis, mais… ça manquait de classe. Si seulement il pouvait encore utiliser son alchimie, il les aurait rendus plus… plus… edwardiens. Ouais exactement : edwardiens. Les rues étaient désertes. Tu m’étonnes, vu l’heure, les gens devaient dormir. Ah, dormir… quelle chose délicieuse ! Tiens, non. Un mec là-bas. Probablement complètement ivre. En voilà un qui n’avait pas du s’ennuyer. Il était grand. Très grand. Trop grand. Edward, dans son petit cerveau énervé, n’eu aucun mal à faire l’équation. Grand = pas net. Et grand bourré = encore moins net. Le mec grand et pas net, donc, sembla remarquer sa présence et commença à avancer d’un pas incertain vers lui.

« Eh le nain, t’es paumé ? *hips* Tu sais que les rues sont pas sûres pour un petiot comme toi ? »

Nain. Petiot. Deux mots de trop dans une même réplique. Ed sentit son sang bouillir. Ah, si seulement il pouvait encore utiliser l’alchimie ! Non. Il n’en aurait pas besoin. Ca tombait bien, ses automails commençaient à rouiller, à force de ne pas servir. La valise alla valser dans un coin. Et le beau petit peuple florentin dû entendre, dans la douce chaleur de la nuit, un cri de crevette, un beau cri très profond qui venait du cœur.

« REPÈTE UN PEU CA, BATARD ? C’EST QUI LE SUPER PETIOT TELLEMENT PETIT QU’IL POURRAIT SE CACHER DERRIERE UN GALET ? »

Le pauvre homme, tranquillement en train de cuver, n’eut pas le temps dire « j’ai jamais dit ça ». Dieu, dans sa grande miséricorde, avait décidé que ce jour là, il aurait les sens anésthésiés par l’alcool. Parce que sinon, il l’aurait senti passé. La meilleure façon d’arrèter de boire, c’est de rencontrer un nain rouge un soir de cuite et de lui parler de sa taille. Le nain rouge est en effet un spécimen suceptible et dangereux. Très dangereux, même.
Sa colère passée, Edward traina le corps blessé de sa victime dans un coin. La justice dans ce monde, cette « Europe » était bien trop contraignante. Sa crise avait probablement eu pour effet de réveiller les habitants de la maison devant laquelle il se trouvait. Il devait donc se préparer à subir le courroux dévastateur d’une bande de nobles grassouillets qui se nourrissait à l’aide des impots du petit peuple. Ou alors d’un noble super riche qui possédait plein de trucs divers et variés. Ou alors d’un espion du genre 007. Ou quelqu’un qui avait de l’argent. Comme lui en avait eu à une certaine époque. Lointaine, l’époque. Jugeant que subir ce courroux serait sûrement plus distrayant que d’écouter son estomac qui avait l’air de trouver drole de commencer un Requiem pour ventre affamé (Amen), il alla récupérer sa valise qui était partie découvrir le vaste monde par la voie des airs, avant de s’écraser lourdement quelques mètres plus loin (bah oui, une valise, ça vole pas mes chers amis), il posa son délicat popotin de nain rouge dessus et attendit.


[HRP: Bon, je sais que cette histoire de train, c'est du gros n'importe quoi, mais bon, j'ai faim, et quand j'ai faim j'écris des trucs bizarres u_u]
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Ezio Auditore
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeVen 5 Mar - 5:00

[HRP: Pas de soucis ^^ C'est moi qui m'excuse, ce n'est pas très long, je n'ai pas beaucoup d'inspiration XD]

Le sommeil venait lentement me chercher mais un bruit me réveilla soudain, c'était la voix d'un homme. Pas italien je ne pense pas, je me relevais bien que fatigué de ma journée et me dirigeais vers la fenêtre qui donnait sur la place. Il y avait deux hommes dont un plus jeune, il ne semblait pas d'ici rien que dans sa manière d'être vêtue, il ne se trouvait pas très grand et avait de longs cheveux blonds, c'est tout ce que je pouvais voir. Le jeune inconnu se déplaçait très rapidement pour donner un coup à l'autre homme qui de là où j'étais semblait complètement saoul. Je ne bougeais pas pour essayer de voir où allait mener ce combat. Il se releva et se dirigea vers une sorte de grosse sacoche qui se trouvait au milieu de la route pour s'y asseoir.
J'attrapais alors mon armure et gardais mon épée non loin au cas où puis enjambais la fenêtre et sautais au milieu de l'allée. Le jeune homme dû être surpris mais je ne prêtais pas attention à sa réaction.


-Buonasera signore.

Ne voyant aucune réaction je repris :


-Quel bon vent vous amène donc ?

Je rangeais alors mon épée dans son fourreau pour essayer de moins paraître menaçant même si pourtant avec ma tenue d'Altaïr, qui se trouvait noire, je ne pouvait pas paraître singulier.
Je restais tout de même assez loin de ce dernier, il me serait plus simple d'anticiper une attaque de cette manière.


-Pardonnez moi, j'ai oublié de me présenter. Ezio, Ezio Auditore.

Esquissant un sourire j'ajoutais une dernière fois :

-Vous fairiez mieux de venir vous abritez chez moi, vous êtes désormais un hors-la-loi et quelqu'un pourrait nous surprendre, et ma foi je n'ai pas envie de recommencer à me battre contre les gardes ce soir...
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeVen 5 Mar - 6:51

Groumph. C’était le mot. Notre nain rouge national était tranquillement assis sur sa valise, en train de photosynthétiser (ouais, Edward est un légume, qui arrive à pratiquer la photosynthèse dans le noir. Un légume mutant.) et d’essayer d’imaginer à quoi ressemblerait le maître de maison. Mais là un truc, un ovni ou je ne sais quoi, atterri devant lui, au milieu de l’allée. Ah non, pas un truc. Un autre mec.Grand également. Plus grand même que l’autre. Mais sobre. De là ou il était, il pouvait presque admirer ses narines. Enfin bon, là n’est pas la question. Cette arrivée peu banale l’avait surpris. Et lui avait un peu fait peur, aussi. Faut dire que le géant portait une armure, une épée, enfin l’attirail parfait du chevalier noir qui va trancher les gorges dans les champs de bataille. Apparemment, ledit chevalier noir avait l’air de trouver ça normal de sauter au milieu des rues en portant une armure, et une épée décidément bien trop menaçante, puisqu’avec un air des plus affables il dit à Edward, qui était en train de faire la carpe (la bouche ouverte et les gros yeux, bandes d’incultes) :

« Buonasera signore »

Mais c’était décidément trop amusant de faire la carpe, et Edward continuait donc, à cœur joie, même. Des mecs bizarres, il en avait croisé. Des chimères, des alchimistes pyromanes, des homonculus psycopathes, son propre frère qui pendant longtemps n’avait été qu’une armure vide. Mais là, ça faisait un an qu’il ne les avait plus revus, et il avait perdu l’habitude.

« Quel bon vent vous amène donc ? »

Tiens. Il avait rangé son épée. Arthur remet excalibur dans son caillou. Ce n’était peut-être pas un psycopathe, finalement. Voyons. Le plus poli et respectable à faire serait de donner une réponse claire et concise. Seulement voilà, Edward n’était pas une personne polie et respectable. Il tenta quand même :

« Euh… bah, j’ai pris le train… et… Comme ça. Puis y’a l’autre qu’est venu me chercher des noises. »

In-com-pré-hen-sible. Mais en même temps, il était paumé, il était devant un parfait inconnu qui gardait un self-control irréprochable, il avait faim, il était fatigué, et il était en rogne. En plus l’autre se tenait à distance. Il se méfiait. Enfin, Edward ne pouvait pas trop lui en vouloir. Ca se comprenait, vu ce qu’il venait de faire à l’autre con.

« Pardonnez moi, j'ai oublié de me présenter. Ezio, Ezio Auditore. »

S’il se présentait comme ça, c’est qu’il ne se méfiait pas tellement après tout. Bon. Ce géant avait l’air sympa. Il lui avait dit son nom, autant faire de même. De toute façon, dès qu’il aurait retrouvé ce maudit train, il se tirerait d’ici. En jurant de ne plus jamais, jamais être naïf à ce point.

« Moi, c’est Edward Elric. »

Puis après, son petit cerveau de crevette réalisa que cet homme si aimable pouvait être un flic. Trop tard. Le mal était fait.

« Vous fairiez mieux de venir vous abritez chez moi, vous êtes désormais un hors-la-loi et quelqu'un pourrait nous surprendre, et ma foi je n'ai pas envie de recommencer à me battre contre les gardes ce soir... »

Recommencer ? Un habitué, alors… Puis il tilta. Cet homme avait raison. Il était à présent un hors la loi. Ne plus jamais, mais alors jamais laisser son instinct vengeur de nain rouge prendre le dessus. GRAOOO. Voilà que son estomac entamait un solo. Un homme censé se serait méfié et aurait décliné l’invitation. Mais un homme censé n’a pas le ventre vide et n’est pas perdu dans une ville inconnue. Alors Edward jugea que le plus sage à faire dans sa situation actuelle était d’accepter. Surtout qu’il n’avait pas envie d’avoir les gardes à ses trousses.

« D’accord. Je vous suis. Mais dites-moi, vous avez l’habitude d’acceuillir les gens chez vous, comme ça ? Je sais pas, d’habitude les hommes sont plus… méfiants. »

Il prit sa valise, jeta un coup d’œil au bonhomme qui était en train de voir la vierge dans son coin, puis il ajouta :

« Dites, vous croyez qu’on peut le laisser là ? Je ne connais pas le fonctionnement de votre pays, mais un truc en train de mourir dans votre rue, c’est suspect, non ? Enfin bon, vous avez raison, je ferai mieux de ne pas trainer dans le coin … »

Un hors la loi. Dans un autre pays, une autre époque que la sienne. Non, vraiment, dans quoi est-ce qu’il s’était fourré ?

[HRP: moi, je l'aime bien ta réponse! Enfin bref, je te souhaite bien du courage, beaucoup(?) de blabla mais pas beaucoup d'action x) si tu t'en sort, you are ze best!]
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeSam 6 Mar - 5:11

Le jeune homme en question semblait étonné, il n'avait pas l'air du coin et ma venue sembla le troubler encore plus. Les rues se faisaient de plus en plus sombres de minutes en minutes et la lune qui pour une fois ne régnait pas en divinité sur la ville de Florence. Non, il ne s'agissait que d'un petit croissant de lune dissimulé par les nuages.
J'avais demandé au jeune-homme ce qu'il était venu faire ici mais il ne répondait pas, tant pis... Il semblait complètement perdu ici, comme un oisillon loin de son nid. Peut-être était-ce le cas ?


« Euh… bah, j’ai pris le train… et… Comme ça. Puis y’a l’autre qu’est venu me chercher des noises. » ajouta-t-il soudain.

Un train ? Qu'est-ce que c'est ? Ne voulant pas paraître déficient je ne relevais pas ce qu'il venait de me dire. Je me présentais alors, après tout il est préférable de savoir avec qui l'on bavarde.


« Moi, c’est Edward Elric. »
« Enchanté »

Il n'est pas Italien, c'est évident. D'ailleurs je n'ai jamais entendu un nom pareil. Bizarre ? Non, il y a beaucoup d'étrangers de nos jours. Les gens commencent à voyager, ils en ont d'ailleurs le droit alors pourquoi m'en soucier ? Je l'invitais à venir chez moi, après tout il avait tué quelqu'un et moi-même ma tête était mise à prix mais il vallait peut-être qu'il ne le sache pas. Après tout on est jamais trop prudent !

« D’accord. Je vous suis. Mais dites-moi, vous avez l’habitude d’acceuillir les gens chez vous, comme ça ? Je sais pas, d’habitude les hommes sont plus… méfiants. »
« Disons que... Je sais très bien me battre et que depuis que je suis un assassin, je n'ai jamais été vaincue. J'ai tué bon nombres de templiers à vrai dire, sans m'en venter... »

Il jeta un dernier regard à l'homme qui venait d'achever tout en attrapant sa grosse valise et ajouta :

« Dites, vous croyez qu’on peut le laisser là ? Je ne connais pas le fonctionnement de votre pays, mais un truc en train de mourir dans votre rue, c’est suspect, non ? Enfin bon, vous avez raison, je ferai mieux de ne pas trainer dans le coin … »
« Oh, laissez le ici, il sera sûrement ajouté à ma prime de toutes façons ça ne changera rien pour la peine qui me tombera dessus le jour où je serais pris, même si je n'en ai pas envie, logique vous allez me dire... »

Nous nous rendîmes à la porte de ma villa et y rentrèrent, mes armures étaient disposées un peu partout sur des socles. Mes différentes armes étaient postées sur les murs bien en évidence, en cas de soucis je pourrais en attraper une facilement et retourner ses attaques contre mon assaillant.
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeSam 6 Mar - 7:07

Assassin ? Ouah. Il était tombé sur un assassin. Un mec qui tuait des gens. Merde.

*Réfléchit Edward… si il voulait te tuer, il l’aurait fait depuis longtemps. Et il aurait aussi évité de te parler de son boulot. Sauf si c’est un sadique. Dans ce cas là, c’est pas gagné, mon vieux…*

Bah ! Il savait se défendre, dans le pire des cas. Templiers ? Mais qu’est-ce que c’était encore que ce truc là ? Une bande de mafieux ? Une secte ? Ou peut-être un mélange des deux. Dans tout les cas ? Edward, quand il voyait l’hôte auquel il avait eu la bêtise d’emboiter le pas, n’avait pas envie, mais alors vraiment pas, de faire partie de ces Templiers. Il en eut encore moins envie quand il vit la quantité gargantuesque d’armes posées fièrement sur les murs. Ca allait sûrement être moins évident que prévu de se défendre, finalement.
Bon. Re-la-ti-vi-sons. Il était rapide, il pouvait facilement se faufiler un peu partout. Il allait pouvoir s’en sortir en cas de pépin. Il avait déjà cotoyé des meurtriers. Il savait qu’il ne fallait pas cataloguer les gens… même si leur boulot, c’était de donner la mort. Les humains sont des êtres vraiment compliqués, avec des tas de sentiments et d’histoires qui se balladent dans tous les sens. Il avait travaillé avec des héros, des héros qui dans une guerre on tué beaucoup, beaucoup d’innocents. Ce n’était pas pour cela qu’il ne les appréciait pas. Les circonstances pouvaient pousser les gens à commettre des actes répréhensibles…Mais quand même. Cette situation le gonflait. Voyons, qu’est-ce-qu’on doit faire, quand on s’est empêtré dans ce genre d’embrouilles ? Ah oui : Voir le bon côté des choses. Il avait trouvé un lieu où dormir. Et peut-être que cet homme était… digne de confiance. De toute façon, il ne connaissait personne dans le coin. Il n’était pas en situation de pouvoir refuser de l’aide. Le lendemain, si il était toujours vivant, il partirait à la recherche de ce p***** de train, puis il rentrerait chez lui et il oublierait cette histoire.


« Dites… nous sommes en quelle année, exactement ? »

C’était peut-être bizarre de poser cette question, mais niveau bizarrerie, il n’était plus à ça près. Il n’avait pas l’air d’être habillé à la mode d’ici de toute façon. Et avec sa valise, il devait bien faire peti… pauvre touriste perdu.
Il y avait des armures, appuyées contre le mur. Il eut un brusque élan de nostalgie. Son frère… Son petit frère, Alphonse, celui qui avait dû sacrifier son corps à cause de la connerie qu’ils avaient faite. Son frère, qui était sûrement dix fois plus raisonnable que lui. Bon sang, comme il lui manquait… Stop. On arrête là. L’heure n’était pas aux regrets. C’était du passé, Alphonse était à présent loin, il faisait partie des
souvenirs. Il savait ce qu’il quittait quand il a accepté le marché. Et même si ça lui manquait, il savait mieux que quiconque que braver les interdits pour retrouver le sourire des êtres précieux, ça coûtait cher. Il marmonna une légère… intimation polie (?) au silence à l’égard de son ventre, qui testait à présent un subtil duo ténor/alto, le tout mis en valeur par des basses des plus profondes. Le nain rouge possède un ventre mélomane.

« Je ne sais pas pour vous, mais moi, je pense que pour éviter de se faire… attraper, habiter une belle villa au milieu de Florence n’est pas forcément un bon plan. »

Enfin bon. Si il était un fugitif, et qu’il pouvait se payer ce genre de maison, c’est qu’il était doué. Respect. Puis, comme tout scientifique digne de ce nom possède une curiosité universelle, il ajouta, au risque pour passer pour un imbécile fini (ce qu’il n’était plus sûr de ne pas être, en fait) :

« Au fait… c’est quoi, au juste, un… templier ? »
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeSam 6 Mar - 7:28

Edward semblait vraiment ailleurs, il avait l'air de ne rien comprendre à ce qui se trouvait un peu partout. Après s'il était un voyageur il était possible que les villes là où il habitait n'étaient pas pareilles ? Nous passâmes devant un grand tableau que j'avais affiché à l'effigie de mon défûnt père et frères, ils me manquaient certes mais je devais faire avec. C'est d'ailleurs pour cela que je hais autant les templiers, mais bref la question n'est pas là...
Mes fenêtres avaient de longs rideaux bordeaux qui cachaient bien l'intérieur de la villa, les pièces étaient assez grandes et bien meublés de meubles qu'il avait gardé de son père et de son oncle : Mario.


« Dites… nous sommes en quelle année, exactement ? »

Quelle année ? Il était décidément plus bizarre que je ne l'avais cru, mais bon peut-être qu'il avait été malade, ou je ne sais quoi...


« Nous sommes en 1500 quelle question, l'assassinat du Pape a été annoncé il y a une année à peu près, belle réussite d'ailleurs... »

Je n'allais pas lui dire directement que j'en étais l'auteur, il aurait pu être apeuré, mais à sa place j'aurais été de même. Nous arrivâmes dans le salon où se trouvait Ambra, notre servante, celle qui s'occupait de ma mère et de ma soeur lorsque j'étais absent, ce qui était assez souvent je l'admet.

« Je ne sais pas pour vous, mais moi, je pense que pour éviter de se faire… attraper, habiter une belle villa au milieu de Florence n’est pas forcément un bon plan. »
« Non c'est-à-dire que je vis avec ma mère et ma soeur, je ne suis pas souvent présent et je fais tout mon possible pour me dissimuler sans que l'on me suive ici, je ne voudrais pas les mettre en danger bien évidemment. »

Je posais ma cape sur le porte-manteau et m'asseyais à la table qui se trouvait en plein milieu du salon tandis que j'invitais mon congénère à prendre place lui aussi. Il venait de voir mon visage pour la première fois, on voyait toujours la petite cicatrice que m'avait fait Vierri avec cette putana de pierre. Italie ; Florence (1500) 276903

« Au fait… c’est quoi, au juste, un… templier ? »
« Ce sont mes ennemis, ils ont assassinés mon père et mes deux frères ! Il s'agit d'une confrérie, ce sont les frères de l’ordre du Temple, un ordre religieux et militaire créé lors des croisades. Cela date je l'admet... Mais ils sont puissants et il est dur de tous les éliminer... »

Je proposais alors à mon invité s'il désirait boire quelque chose, et oui il ne fallait pas oublier les bonnes manières même si ces derniers temps je n'avais pas beaucoup le temps de les entretenirs...
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeSam 6 Mar - 23:55

Il était donc atterri en l’an 1500. Après le futur, voilà qu’il était arrivé dans le passé. Edward Elric, voyageur du Temps… hum, ça sonnait bien. Il n’empèche que si il retrouvait la compagnie qui avait organisé ce voyage, il porterait plainte.
Et… le Pape avait été assassiné. Décidément, ce monde-ci n’était pas très sûr. Le Pape. Sûrement un mec du genre du Père Cornello. Qui faisait des sermons au peuple, qui leur disait « honorez le Seigneur et blablabla », dans un but personnel. Rah la la, la religion ! Les hommes faisaient vraiment tout et n’importe quoi, pour ou à cause de leur dieux. Ils s’entretuaient, pour leurs dieux. Dieu. Le Saigneur. S’il y en avait vraiment un, Edward n’était pas sûr qu’ils seraient vraiment potes.


« Il existe tellement de croyance, tellement de religions, tellement de dieux. C’est pas possible comme les gens sont crédules… »

En tout cas, cet assassinat avait l’air de réjouir son hôte. Bizarre. Edward décida de ne pas relever. Ils étaient entrés au salon, où une jeune personne les attendait. Apparement, cet Ezio Auditore avait les moyens.

« Non c'est-à-dire que je vis avec ma mère et ma soeur, je ne suis pas souvent présent et je fais tout mon possible pour me dissimuler sans que l'on me suive ici, je ne voudrais pas les mettre en danger bien évidemment. »

« Evidemment.»

Donc il ne vivait pas seul. Bizarre, Edward ne voyait personne, hormis la jeune servante. Peut-être qu’elles étaient parties, où tout simplement qu’elles étaient autre part dans la grande villa. Lorsqu’ Ezio posa sa cape, Edward put enfin voir son visage, enfin, autre chose que son nez. Tiens, une cicatrice. Ce devait être un gran… brave combattant.

« Ce sont mes ennemis, ils ont assassinés mon père et mes deux frères ! Il s'agit d'une confrérie, ce sont les frères de l’ordre du Temple, un ordre religieux et militaire créé lors des croisades. Cela date je l'admet... Mais ils sont puissants et il est dur de tous les éliminer... »

Un brave combattant poussé par la vengeance apparement. Et il parlait d’élimination avec tant de détachement… Urgh. Flippant. Edward en a aussi rencontré, des personnes qui avaient des rêves de vengeance (mais dis-donc, c’est qu’un nain rouge, ça a une vie sociale très developpée. Spéciale mais développée.). Il y avait eu Scar par exemple, le balafré qui explosait tout avec son super bras. Il était très fort, et était un bon allié, si on ommettait le fait qu’il s’était mis dans la tête de tuer tous les alchimistes d’etat, dont à l’époque Edward faisait partie, bien sûr, sinon c’est pas drôle.

« Eradiquer toute une confrérie… vous êtes sûr que ça en vaut la peine ? Ils sont pas tous impliqué dans la mort de votre père et de votre frère, je pense… c’est vrai que si quelqu’un faisait du mal à mon frère, je sais pas comment je réagirais. Enfin bon. Parlons plus de ça. La religion, ça me gave »

Et ne pensant pas une seconde qu’il avait peut-être affaire à un extrémiste qui pouvait commettre toutes sortes de trucs pour son Dieu, Edward fut à deux doigt de se jeter dans les bras de son hôte lorsque celui-ci lui proposa à boire. Hallelujah ! Ses prières avaient été exaucées (comment ça il n’était pas cohérent dans ses pensées ? Nan mais n’importe quoi bandes d’ignares, vous n’avez juste pas le cerveau assez éclairé pour comprendre un nain rouge.) A BOIRE ! faute de calmer son ventre, qui avait décidé à présent d’orchestrer un sublime quatuor à corde, il hydraterait son gosier. Quand tout à coup, une brusque chose lui revint à l’esprit.

« Je peux tout boire… sauf du lait. Pas de lait. »

Puis il ajouta, se rendant compte qu’il devait passé pour un rustre qui n’avait connu aucune présence humaine depuis des lustres, le mot magique :

« Euh… s’il vous plait. »

Eh non, pas abracadabra. Edward était un alchimiste, pas un magicien. De toute façon, un lapin, c’est moche. Ca a des grandes dents et un pompon sur le derrière. Je vous ai déçu, mais j’ai préservé vos yeux, chers amis.
Il alla s’asseoir en face d’Ezio, à la graaaande table, au milieu du graaand salon. Il se sentait tout pet… enfin pas très gr… enfin voilà quoi.
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeDim 7 Mar - 0:53

[HRP: Ma soeur & ma mère ne sont pas là parce qu'on est un peu en pleine nuit ou le début de la matinée quoi^^]

Le soleil se levait lentement tandis que Ambra nous amena à boire, il s'agissait d'une boisson nouvelle qui avait été découverte il y a peu et qui devenait de plus en plus connue : le café. En pleine nuit cela hydrate bien, réveille et étant une boisson chaude cela réchauffe entièrement le corps.
J'attrapais ma tasse avant de la porter à ma bouche pour y boire quelques gorgées avant de répondre à mon interlocuteur :


« Il existe tellement de croyance, tellement de religions, tellement de dieux. C’est pas possible comme les gens sont crédules… »
« Oui même si je ne suis pas athée mais il se trouve que le Pape était un Templier qui était devenue le "maître" pour accéder à son but, trouver un certain objet... »

Ambre s'approcha de nouveau de moi et me demanda si je voulais autre chose, quelque chose à manger ? Non je n'avais pas faim, mais peut-être que mon ôte lui était affamé ? Je lui demandais alors s'il désirait quelque chose avec son café.
Les rayons du soleil commençaient lentement à s'infiltrer à travers les rideaux bordeaux donnant des lueurs rougeâtres à la pièce, les armes et les armures brillèrent lorsqu'elles furent touchées par un de ces rayons. Le fragment d'Eden que j'avais récupéré suite à mes dernières aventures s'illumina également, quel joli spectacle.
Je repensais à mon grand ennemi : Rodrigo Borgia dit Alexandra VI, l'ancien pape, il ne me croyait pas aussi puissant c'est ce qui lui a causé sa perte, mais ma cause m'a beaucoup aidé. Je voulais venger mon père et mes deux frères. Ils n'avaient rien fait apart avoir déjoués les plans de ces bastardo de Templiers...


« Eradiquer toute une confrérie… vous êtes sûr que ça en vaut la peine ? Ils sont pas tous impliqué dans la mort de votre père et de votre frère, je pense… c’est vrai que si quelqu’un faisait du mal à mon frère, je sais pas comment je réagirais. Enfin bon. Parlons plus de ça. La religion, ça me gave »
« Ceux qui ne m'ont rien faits ne sont pas morts. Je n'ai tués que ceux qui voulaient ma mort et qui avaient participés à l'exécution de mon père et de mes frères... »

Un brin de nostalgie me vint à l'esprit, cela faisait prêt de 25ans qu'ils étaient morts. Je me faisais vieux... J'avais une petite amie, que je voulais demander en mariage même si cela m'était difficile de mener une vie parfaitement normale parallèlement à ce que je suis. Pourtant mon père y est arrivé, j'en suis la preuve vivante... Je ne devais pas m'avouer vaincue c'est pour cela que je chassais cette idée pour le moment.

« Je peux tout boire… sauf du lait. Pas de lait. »

Il marqua un arrêt et ajouta :

« Euh... S'il vous plaît ? »
« Bien-sûr. »

Même si cet homme me semblait bizarre, ce que j'avais vu après la mort du dernier pape était beaucoup plus curieux. Elle avait parlé d'un certain Desmond Miles, qui était-ce ? Je ne le saurais hélas jamais, enfin peut-être que si ? Elle semblait dire qu'il s'agissait d'une personne qui était à travers moi ? Impossible, il n'y a personne d'autre dans mon corps ! Je fixais mon interlocuteur et lui demanda :

« Sans vouloir paraître indiscret, vous allez faire quoi maintenant que vous êtes comme moi un fugitif ? »
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeDim 7 Mar - 3:37

[HRP : Oups ! désolé, t’as raison, j’avais pas fait gaffe ^_^’. Bon, on va dire qu’il était mal réveillé, et qu’il pense à n’importe quoi du coup xD. Ce n’est pas totalement faux d’ailleurs…]

Lorsqu’Ezio lui proposa quelque chose pour accompagner son café, Edward cru qu’il allait fondre en larmes. Ce bienfaiteur ne pouvait pas être un salaud, finalement. Il lui proposait de la bouffe. Edward allait manger. Il devrait peut-être revoir ses opinions vis-à-vis de la religion. Dieu existait peut-être finalement. Et il n’était pas aussi sanguinaire qu’il le paraissait aux premiers abords. Aaaah non, non, non ! Il ne se ferait pas avoir par une vocation inopinée. Pas maintenant, alors qu’il avait passé le reste de sa vie à se foutre allègrement de la tête de ses amis croyants. Coupant cours à ses pensées qui commençaient à divaguer vers un énième débat philosophique sur Dieu avec lui-même, il lança un message sarcastique à son ventre, qui semblait avoir compris que s’arrètait là sa carrière d’artiste, puisqu’il balançait ses dernières forces dans un tango endiablé.

*Désolé mon vieux… c’est l’heure de l’entracte.*

Ce à quoi ledit ventre répliqua par une cadence parfaite. Le nain regarda son hôte avec des yeux reconnaissants.

« J’ai tellement faim que je pourrais manger l’intégralité des armures qui sont dans cette pièce… mais avec de l’huile d’olive »

Comment ça, il disait n’importe quoi ? Même pas vrai.

« Ceux qui ne m'ont rien faits ne sont pas morts. Je n'ai tués que ceux qui voulaient ma mort et qui avaient participés à l'exécution de mon père et de mes frères... »

Décidément, son histoire ne semblait pas joyeuse. Mais le bras vengeur de la Justice avait frappé hahaha. Ici, ça semblait être plus « la loi du plus fort » comme à Briggs, plutôt que celle de « l’échange équivalent ». Quoique. Ces Templiers avaient pris des vies, et en échange ils donnaient la leur. Edward se félicita de ne faire partie d’aucune confrérie, et de ne s’être attiré la vengeance de personne. Ou presque. Enfin, il l’esperait.

« Sans vouloir paraître indiscret, vous allez faire quoi maintenant que vous êtes comme moi un fugitif ? »

Edward sursauta. Il regarda son interlocuteur. Voyons… nous étions en 1500. Il n’y avait pas encore de train, en 1500. Il se voyait mal demander à tout le monde ou était la gare, si ils ne savaient même pas ce qu’était un train. On dirait qu’il était coincé… Non. Il trouverait ce train, il referait le portrait au conducteur, et il rentrerait chez lui. Et il éviterait les gardes, parce qu’il avait pas envie de finir pendu ou un truc du genre.

« Eh bien… je suis arrivé ici par un moyen de transport… disons, inhabituel. Un truc… moderne. Il faut que je le retrouve, comme ça je pourrais rentrer. Et je vous assure que là où je vais, vos gardes n’ iront pas me chercher haha. »

Il sorti une feuille du sa valise, et commença à griffonner un truc qui était censé être un train. Edward avait des talents inouis de dessinateurs. Il était juste un artiste incompris.

« Ca ressemble à ça. C’est grand et ça a des roues. Et ça avance vite. »
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeLun 8 Mar - 22:25

[HRP: Désolée pour le temps le week-end je suis avec mon copain donc je ne vais pas sur le pc]

Lorsque je lui proposais quelque chose à manger mon ôte : Edward, semblait presque ému. Oui c'était le mot: ému. Il avait l'air maintenant d'être en combat intérieur avec lui même. Ce qui est assez courant chez certaines personnes, comme moi après tout. Parfois il m'est arrivé de me poser des questions vraiment saugrenue, sur Leonardo, sur mon père lorsque j'ai appris qu'il était un assassin, sur le pourquoi mon petit frère a été jugé alors qu'il était si jeune, si jeune... Il aurait pu faire de nombreuses choses... Ma mère n'avait toujours pas reprit la parole depuis qu'elle avait été attaquée par les gardes et surtout depuis la mort de père. Je ne pardonnerai jamais aux Templiers tout ce qu'ils m'ont pris, je leur ai d'ailleurs déjà bien fait payer leur ignominie ! Le ventre de mon "ami" émit alors un long bourdonnement montrant qu'il était affamé puis ajouta :

« J’ai tellement faim que je pourrais manger l’intégralité des armures qui sont dans cette pièce… mais avec de l’huile d’olive »

Je ris, après tout ceci affirmait ma thèse, qu'il avait faim.

« Je comprend. Ambra amène nous des petits pains, ou des futilités comme celles-ci. » dis-je en élevant la voix.

J'attendais quelques instants sans plus rien ajouter et Ambra réapparut avec un panier de petits pains aux raisins, des brioches etc.

« Servez-vous » ajoutais-je tandis que j'en empoignais une.

Je la portais à ma bouche et mordais dedans. C'était des choses excellentes !

« Eh bien… je suis arrivé ici par un moyen de transport… disons, inhabituel. Un truc… moderne. Il faut que je le retrouve, comme ça je pourrais rentrer. Et je vous assure que là où je vais, vos gardes n’ iront pas me chercher haha. »

Edward sortit une feuille de papier et dessina une espèce de tube en métal avec de la fumée qui sortait du deçu. Je n'en avais jamais vu. Peut-être devrais-je en parler à Leonardo ? Lui qui aime les objets "bizarres"


« Ca ressemble à ça. C’est grand et ça a des roues. Et ça avance vite. »

« Désolé, je n'ai jamais vu ce genre de "choses", mais peut-être que Leonardo connait ? Il faudrait aller lui demander si vous avez le temps ? Parce que cela m'étonnerait que l'on trouve quelque chose de semblable par ici... »


Oui Leonardo était l'homme qu'il lui fallait mais il devrait attendre puisqu'il était 6h du matin tout au plus... Je commençais à me poser des questions. J'avais vu certes des choses invraisemblables comme après l'assassinat de Borgia mais cet homme : Edward me paraissait lui aussi soupçonneux... Mais après tout ne connaissant pas cet homme il pouvait être absurde de lui demander s'il avait des connaissances "Divines" ou s'il venait du futur ou quelque chose d'aussi fou que cela puisse paraître...
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeMar 9 Mar - 8:50

Lorsque la jeune servante posa le panier remplit de petits pains, de brioches, et de diverses… choses comestibles, Edward sentit qu’il allait la prendre dans ses bras. Mais il se retint. Un peu de dignité, que diable !

« Servez-vous »

Voilà. Deux mots. Deux mots extraodinairement beaux. Oh, cet ordre, cette douce intimation, qu’elle soit bénie, que les générations futures s’en souviennent. Qu’on érige un monument, en l’honneur de cette subtile forme de politesse, qui semblait banale, mais qui pouvait, oh oui elle le pouvait, changer la vie d’un homme. Edward ne se fit pas prier.

« Merci »

Il empoigna une brioche. Il la porta à sa bouche. Il mordit à pleine dents dedans. Délicieux. Tout simplement délicieux. La douce saveur sucrée se répandait dans sa bouche, tandis que la pate moelleuse fondait sur sa langue. Edward aurait put laisser durer un peu plus longtemps son orgasme gustatif, mais il songea à préserver le peu qu’il lui restait aujourd’hui même, cette chose futile que même l’homme le plus perdu au monde chercher à protéger. Vous savez, cette chose idiote qu’on nomme « les apparences ».

« Désolé, je n'ai jamais vu ce genre de "choses", mais peut-être que Leonardo connait ? Il faudrait aller lui demander si vous avez le temps ? Parce que cela m'étonnerait que l'on trouve quelque chose de semblable par ici... »

Gloups. Un morceau de brioche lui resta coincé dans la gorge. Le petit cerveau de nain rouge (car le cerveau du nain rouge peut servir, par occasions) d’Edward tourna à plein régime. Nous étions en 1500, en pleine Renaissance Italienne. Leonardo. Le Leonardo ? Impossible. Pas le pur génie, l’homme aux multiples talents, celui dont on parlait dans les livres, le pote de François Ier, le peintre de la Joconde ? Impossible, vraiment. Non. Pas… Leonardo… Da Vinci. Quoique. Edward avait depuis longtemps appris que l’impossible n’existait pas. Depuis qu’il avait appris que le chef de son pays d’origine n’était en réalité pas humain et visait justement à détruire l’humanité avec son charmant papa et ses tout aussi charmants frangins, il avait eu pour réflexe d’accepter la réalité, aussi bizarre soit-elle. C’était peut-être pour cela qu’avoir fait un bond de 500 ans dans le passé ne le plongeait pas dans la consternation totale.
Donc. Revenons à nos moutons.
Edward était dans une magnifique maison, avec des tas de vienoiseries succulentes devant lui. L’homme qui lui offrait tout ça connaissait peut-être, je dis bien peut-être, le grand l’unique, le sacro-saint Leonard de Vinci. Seul hic, il était juste loin, très loin de « chez lui » (hem) enfin, ce qu’il avait plus ou moins considéré comme chez lui pendant un an. Ah oui, petit détail mineur, moindre mais qui a néanmoins son importance : Il risquait à tout moment de se faire choper par des gentils gardes, qui obtiendraient une gentille prime en échange de sa capture, puis après on le torturerait avec un cintre (ou un porte manteau, c’était pas dit que les cintres existaient) pour savoir ses prétendus liens avec un certains assassin du nom de Ezio Auditore. Alors lui, vu qu’il est aussi gentil que les gardes et la prime, il dira qu’il vient du futuuuur, et du coup on le traitera de sorcière qui s’est travestie, et on le brulera sur un bucher, en lui disant d’aller en Enfer.
Ha ha ha. La vie était belle.
Edward regarda Ezio avec des gros yeux de carpe frites (je vous le dit, il a sûrement été un poisson dans une vie antérieure)


« Leonardo… pouvez-vous juste me dire son nom ? »

Edward regarda le ciel et se dit que ça faisait longtemps qu’il n’avait pas été debout à cette heure ci. Il n’avait pas vraiment fait partie de « ceux qui se lèvent tôt ». Il n’était pas tellement d’accord avec le proverbe. Qu’on se lève à 5 ou à 11 heures du matin, la Terre ne nous appartenait pas pour autant. Sinon, allez expliquer ça aux milliers de gens qui font les marchés, ou qui font tout autre métier qui obligaient de fricoter avec les coqs. Leurs tendances volaillophiles ne leur avaient jamais permis d’être maîtres du monde.
Eh bien, il avait plutôt l’ame mélancolique ce matin. Il écarta d’une claque mentale ses pensées importunes, puis soupira.


« Enfin ! Je ne devrais pas être étonné que vous ne sachiez pas ce que c’est. Si on demandait à votre ami, je dois avouer que ça m’aiderait pas mal. Merci »

Il avait aussi les remerciments faciles. Mais il est vrai que l’homme n’était pas obligé de faire tout ce qu’il faisait. Il se félicita de lui avoir fait confiance. Mais il est vrai que Ezio… l’intriguait. Un pur de vrai d’italien de la Renaissance. Et un pur de vrai d’assassin. Voilà qui excitait la curiosité, non ?

[HRP: a moi de m'excuser! avec les cours et autres qui reprennent, je serai peut-être moins régulière, désolée! je ferai de mon mieux mais bon...]
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeMer 10 Mar - 9:54

[hrp: Je comprend, j'ai moi aussi les cours & les bac blancs donc pas évident ! En tout cas t'inquiète pas, répond quand tu as le temps^^]

Edward semblait fasciné, oui c'était le mot fasciné par la nourriture qu'Ambra venait de déposer sur la table du salon. Moi-même j'avais faim mais ne voulant jamais dévoiler mes états d'humeurs je me réservais. De temps à autre je prenais une gorgée de café et mordais dans une des sucreries apportées.
On entendit au loin un coq "hurler, personnellement je détestais ce bruit, cela me rappelait le moyen-âge, oui c'est ça le moyen-âge. Malgré que certaines personnes n'avaient toujours pas changés de mentalité, hélas...

« Merci » ajouta Edward alors qu'il attrapait une des brioches et l'avait bien vite. On avait l'impression qu'il n'avait pas mangé quelque chose d'aussi bon depuis ma foi fort longtemps.

« Je vous en prie Signore ! »

Pendant plusieurs minutes il dévora ce qu'il avait à porté de main, si je n'étais pas si maniéré ma foi j'aurais fais de même. Hélas, j'avais eue une éducation irréprochable, du moins cela me permettait d'avoir n'importe qu'elle femme, enfin disons presque toutes. J'en avais connu pas mal depuis le temps où j'étais devenu assassin, cependant avec toutes mes "missions", je n'ai guère eue le temps de m'y préoccuper d'avantage.
Je savais parfaitement que ma cause était désormais finie, que ceux qui avaient fait du mal à ma famille était décédés et pourtant la vengeance m'animait encore. Mais je désirais désormais une vie disons normale, avec une femme et des enfants. Mais je sais que je ne cesserai jamais de m'en faire pour eux et qu'un jour peut-être ils devront reprendre le flambeau...

« Leonardo… pouvez-vous juste me dire son nom ? » me dit soudain mon invité.
« Bene Signore, il s'agit de Leonardo Da Vinci. »

Il était normale qu'il veuille savoir où il se rendait, parfaitement normale. Il vaut mieux être prudent de nos jours car derrière chaque brin d'herbe le danger rôde, bon d'accord, j'exagère. À chaque coin de rue on pouvait me tendre une embuscade afin d'empocher la rançon qui tient mon nom. Celui qui me capturait sera riche jusqu'à la fin de sa vie sans risques de la voir disparaître, pensais-je avec un léger sourire.

« Enfin ! Je ne devrais pas être étonné que vous ne sachiez pas ce que c’est. Si on demandait à votre ami, je dois avouer que ça m’aiderait pas mal. Merci »
« Il s'agit de quelque chose de nouveau j'imagine ? Bene. Je vous y emmenerai lorsqu'il sera plus tard dans la matinée. » ajoutais-je avant de reprendre une gorgée de café.
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeJeu 11 Mar - 5:56

Il était tombé juste. Ce Leonardo dont Ezio parlait, c’était bien le grand, l’unique, ce génie de Vinci. Il allait rencontrer une légende vivante ! Enfin, vivante maintenant, parce que lui, quand il a connu son existence, cette légende nourissait déjà les asticots depuis très, très longtemps. Ouuuuh. Mal de crâne en perspective. Si on voulait préserver un tant soit peu sa santé mentale, on se devait d’éviter de réfléchir sur les facéties du temps. Parce que le temps, ce petit coquinou de temps, il trouve ça très marrant d’envoyer les philosophes dans des jolies chambrettes toutes blanches, avec un uniforme blanc dont on attache les manches dans le dos. Une camisole, quoi.

« Il s'agit de quelque chose de nouveau j'imagine ? Bene. Je vous y emmenerai lorsqu'il sera plus tard dans la matinée. »

Franchement, que répondre à ce genre de questions ? « Mon cher monsieur, le train a été inventé bien après votre mort, et bien après que votre charmante armure soit devenue poussière ». Hum. Mauvais plan. Pour se donner une contenance, Edward alla explorer le fond de sa tasse. Très joli, comme boisson, le café. Tout noir, mais avec des reflets qui variaient selon le type. Très interessant. Et si on changeait l’éclairage, est-ce que les reflets changeaient de couleur ? Sûrement. Il essaierait quand il sera rentré. Haha. Il avait une vie pitoyable. Il s’amusait avec des lampes et des tasses de café. L’ennui, mes chers amis, ça peut enlever sa dignité à n’importe quel homme. Même un maître de monde. M’enfin, Edward s’en foutait, parce que le jour où Edward sera maître du monde, les vaches tomberont du ciel et les chats se metteront à danser le tango. Il leva le nez de sa tasse, un sourire sarcastique sur les lèvres.

« Eh bien, oui. C’est nouveau. »

Puis il rit. Un rire résigné. Le genre de rire qu’on accompagne généralement d’un soupir. Ce qu’il ne se priva pas de faire, histoire de rester un tant soit peu dans la norme. Il soupira, donc, puis ajouta

« C’est même beaucoup plus nouveau que ce que vous pouvez imaginer. »

Peut-être qu’il éveillerait ses soupçons ou quelquechose du genre, mais au point où il en était, il n’avait plus grand-chose à perdre. Et puis cet homme qui lui avait si gentiment offert son aide, et qui s’était montré si hospitalier envers lui, il fallait bien qu’un jour, il le voit, ce train. Donc, tôt ou tard… il découvrirait la vérité, ou du moins, il la devinerait. Ce qui était suffisant. Il espérait juste qu’il ne finirait pas dans un bûcher, parce que les flammes, ça brûle, et quand ça brûle, ça fait mal. Il se souviendrait toujours du jour où il s’était battu avec son gros naze de supérieur, Mustang, le flame alchemist. Un combat amical (?). N’empêche, le métal, c’est beaucoup plus classe que le feu, d’abord. Mais le métal, dans le feu, bah… ça fond. Et là, ça fait encore plus mal. Les deux alchimistes n’en étaient heureusement pas arrivés à cette extrémité. S’il avait fait fondre ses automail, ça aurait voulu dire qu’il était déjà à moitié mort, puis que Winry, sa mécanicienne, se serait dépéché de l’achever. Et les coups de clés dans la gueule, c’était pas très agréable non plus.
Pour tenter de ne plus penser à ses souvenirs douloureux, qui finiraient bien par le rendre nostalgique, il reprit une brioche. Il devait plutôt penser à l’opportunité unique qui s’offrait à lui. Il aurait put tomber dans une grotte préhistorique, avec des mamouths. Mais il avait débarqué en pleine Renaissance. Une époque très intéressante. Il n’était pas féru d’Histoire, mais il savait que c’était à cette époque là que les scientifiques avaient commencé à découper les gens, enfin les gens morts, pour voir comment ça marchait à l’intérieur. De grandes avancées scientifiques, en gros. Ha, les medecins. Ca les amusait vraiment d’ouvrir des trucs, de regarder dedans, de déplacer quelques petits organes, oh, mais rien d’important très cher, puis de les recoudre, et d’observer. Il ne comprendrait jamais. Mais cependant, une chose, une, excitait sa curiosité : ces grands savants italiens, peut-être, je dis bien peut-être, qu’ils s’y connaissaient en alchimie…
Comment ça il en était obsedé ? Nan mais n’importe quoi, les gens. C’était juste un hobby. Un grand hobby. Et puis, les cercles de transmutation, c’est trop la classe d’abord. Et les lames sur les automails, aussi. Malheureusement, ici, il ne pouvait plus le faire. C’était entre autre une des choses de son ancienne vie qui lui manquaient…
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeMer 17 Mar - 6:33

[HRP: Désolée vraiment naze cette fois >.<]

Je fixais mon invité de temps à autre histoire de ne pas paraître trop distrait tandis que je buvais ma boisson chaude. Il semblait pensif, très pensif. Qu'est-ce qui pouvait donc le tracasser autant ? À vrai dire il n'était pas le seul à être tracassé, j'avais vu il n'y a pas si longtemps, des choses que personnes ici n'avaient encore vu. Des espèces de dieux, ou quelque chose comme ça. Étonnant non ? Et de plus ils m'avaient parlés. De quoi ? Je n'avais rien compris. Elle avait désigné un certain Desmond, mais elle lui parlait à travers moi. Comme s'il m'habitait ?

« Eh bien, oui. C’est nouveau. » dit-il dans un rire poursuivit d'un soupire. Rire nerveux ? Sans doutes...
« Il faudrait que je vois cela... » ajoutais-je précipitemment.
« C’est même beaucoup plus nouveau que ce que vous pouvez imaginer. »
« Je m'en doute, je n'en ai jamais entendu parlé ni vu... »

Et j'étais loin d'être inculte, enfin je crois. Pourtant cet homme me semblait beaucoup plus au courant que moi. Malgré que j'avais été élevé comme un jeune noble de mon époque, je devrais en savoir autant voir même plus que lui alors que pour le moment il me semblait beaucoup plus renseigné que moi.
Peut-être qu'il s'agissait d'une espèce d'espion ? Non, je ne pense pas.

« Vous désirez autre chose ? »
demandais-je.
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeDim 21 Mar - 10:13

« Il faudrait que je vois ça… »

« J’espère bien que vous le verrez »

Bah oui. Mathématiquement parlant, il était très facile de faire la relation entre ‘Ezio voit le train’ et ‘Edward voit le train et rentre chez lui’. Si l’un le trouve, l’autre le trouverait aussi, sauf si entre temps avait eu lieu un grand contretemps ou bien une dispute titanesque. Mais de toute façon, Ed, pour une fois, n’avait aucune intention de se débrouiller totalement tout seul. Avec le temps, il avait acquis un peu de bon sens. Enfin… cette affirmation restait tout de même à vérifier. Edward et le bon sens, ça avait toujours fait 3665 x 10²². Ou presque.

« Vous désirez autre chose ? »

A ces mots, une vague idée lui traversa l’esprit. Celles où il ne vaut mieux pas essayer de se concentrer dessus, car sinon elles font ‘‘Oh ! si j’allais visiter le vaste monde et chercher bonheur ailleurs’’. Mais vu que le nain rouge est un spécimen doté d’une capacité cérébrale et d’une force mentale disons… inhabituelle, Edward essaya de se concentrer dessus, et la vague idée décida de jouer les globes trotteuses. Mais c’était sans compter sur la puissance spirituelle de notre petit chaperon rouge national, qui d’une poignée de fer (c’était le cas de le dire, didon) retint notre voyageuse par le sac à dos, la regarda droit dans les yeux, puis essaya, de toute la force dont son pet… pauvre cerveau disposait, de rendre ses contours un peu plus nets. Puis, ayant accompli cet énoooorme effort intellectuel (oui, énoooorme avec quatre o, parce que c’était huge, c’était so epic quoi), il rassembla le peu d’énergie qu’il lui restait dans le crane, avant d’ouvrir héroïquement la bouche et de commencer son blabla… dévastateur. Car il n’y avait pas d’autre mots, un nain rouge qui parle, bah ça peut être très dangereux, mes bons amis :

« Voyons voir… vous êtes Italien. Nous sommes en l’année 1500, c’est bien ça ? A en juger par vos manières et l’endroit où nous sommes, vous m’avez l’air d’être un bourg… euh, d’être un jeune homme bien éduqué, sûrement de bonne famille. Hum… »

Il marqua une petite pause. Il devait rester poli, voyons, on est toujours polis quand les gens vous invitent chez eux.

« Tout ce que je sais sur le lieux où je me trouve, je l’ai vaguement appris dans des bouquins poussiéreux au fond de bibliothèques lugubres. Mais j’avoue que ce que j’y ai appris était très… intéressant. Alors, vu que je suis ici, maintenant… peut-être qu’il serait possible… »

Il s’arrêta, cherchant la meilleure manière de s’exprimer.

« De me cultiver un peu ? »

Je vous avais prévenu : dévastateur. Le meilleur moyen de trouver quelque chose dans un endroit inconnu, c’est de justement apprendre à mieux connaître cet endroit inconnu. Et si cet endroit, bah c’était dans un autre espace temps, eh bien c’était encore plus… palpitant. Et puis, il faut bien dire que depuis un certain temps, Edward s’ennuyait ferme. Alors il lui fallait trouver de quoi s’occuper un peu….


[HRP: Hamagad… j’ai osé, j’ai osé poster ce truc, quoi. Désolée, Edounet, je te représente bien mal… u_u’]
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeLun 22 Mar - 21:04

« J’espère bien que vous le verrez »

Je me demandais bien de quoi il voulait bien parler, après tout cette chose, ce train ne me rappelait rien du tout, et si une chose aussi grande et apparemment si "évident", j'en aurais eu vent ne serait-ce que par Léonardo.
Je ne savais pas trop quoi lui répondre à ce petit homme, mais il n'avait pas l'air méchant car bizarre n'est pas synonyme de méchant, seulement de "anormal". Même moi j'étais étrange si l'on en venait au faite. J'avais tout de même parlé avec des dieux, enfin c'est ce que je croyais être. Je n'en avais jamais parlé à personne, en même temps pour ce que l'on me croirait...


« Voyons voir… vous êtes Italien. Nous sommes en l’année 1500, c’est bien ça ? A en juger par vos manières et l’endroit où nous sommes, vous m’avez l’air d’être un bourg… euh, d’être un jeune homme bien éduqué, sûrement de bonne famille. Hum… »

« Effectivement » répondis-je tout simplement.

Je m'attendais à ce qu'il me demande de l'argent, après tout c'est peut-être ce que j'aurais fais à sa place, afin de pouvoir m'acheter des vêtements du moment car ceux qu'il portait semblait trop en avance pour nous. Effectivement il portait des couleurs que nous ne portions quasiment jamais, et les matières dont ils étaient faits semblait elles aussi grotesques.

« Tout ce que je sais sur le lieux où je me trouve, je l’ai vaguement appris dans des bouquins poussiéreux au fond de bibliothèques lugubres. Mais j’avoue que ce que j’y ai appris était très… intéressant. Alors, vu que je suis ici, maintenant… peut-être qu’il serait possible… »

Il marqua une pause et reprit :

« De me cultiver un peu ? »

« Cela dépend de ce que vous voulez savoir ? »

Je n'aurais jamais pensé que mon invité me demande cela, il était lui aussi assez surprenant. Il n'y avait rien de normal chez lui, enfin pour notre époque et pis si cela se trouve il s'agissait de l'homme que "les dieux" m'avaient parlés ce Desmond ? Non, enfin si c'est possible.


« Avant je voudrais vous demandez quelque chose... Est-ce que le nom ou le mot "Desmond" vous dit quelque chose ? »
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeVen 26 Mar - 6:58

« Avant je voudrais vous demandez quelque chose... Est-ce que le nom ou le mot "Desmond" vous dit quelque chose ? »

« Desmond… euh… »

Voyons, voyons, Desmond… il avait peut être lu quelque chose sur ce prénom, à un moment de sa vie où il n’avait rien eu à faire d’autre… Ah oui. Ca lui revenait. Il lui semblait que c’était le nom du patron du pub irlandais qui se trouvait en face de chez lui, et qui un soir de cuite s’était amusé à crier les origines de son qualificatif (huhuhu, mais c’est qu’il utilise des grands mots, dites-donc) dans la rue, en courant, avec un slip kangourou sur la tête. C’était une soirée mémorable.

« Desmond : Prénom irlandais, adopté officiellement en Irlande au XVIIe siè… »

Oups. Grosse gaffe. 1500, c’était au 16e, pas au 17e siècle. Edward fit un grand sourire de benêt, puis pris un air détaché et tenta de changer de sujet.

« Comment dire… euh… les sciences de cet endroit m’intéressent. J’avoue que j’adorerai voir des ouvrages d’ici, des traités, je sais pas, moi… et puis… »

Il s’arrêta un instant. Il valait mieux éviter les dérapages, à présent. Bah, au point où il en était…

« Dites-moi, ici, l’alchimie… est considérée comme une science hérétique ? »

Hahaha, mais c’est qu’il avait pas pu s’en empêcher le petit coquinou. Au pire, il pourrait toujours essayer de tester la danse de la pluie, ça pouvait être utile. L’Inquisition, ça avait commencé dans cette période, même s’il ne savait pas exactement quand. Il savait aussi qu’il existait des prétendus « alchimistes » illuminés qui disaient pouvoir lire dans l’avenir et qui faisaient des prédictions éclairés du style « Nan, mais la fin du monde c’est en 2000, et on va tous crever, mes petits choux. » Des qui faisaient des gros trucs de ouuuf, quoi. Mais c’était aussi la période où on avait le plus de fois croisé le mot alchimie dans des livres et autres machins cultivants (ou pas), et où il y avait eu le plus de monsieur respectables qui avaient expérimenté la combustion humaine, sur leur propre corps et ce, indépendamment de leur volonté, parce que comme ça c’était plus amusant. Vous remarquerez qu’Edward faisait une fixette sur les bûchers, en ce moment. Peut être parce qu’il ne savait pas grand-chose en histoire et que les vagues connaissances qui émanaient de son cerveau de nain rouge exprimaient explicitement l’idée de brulûres, de sorcières, et de diverses autres choses fort plaisantes, ma foi.
Il commença à se sentir trèèèès fatigué. C’était un peu beaucoup trop pour lui. Il avait connu des périodes où il devait cacher qui il était vraiment, ce qu’il était vraiment, mais ça n’était pas toujours très agréable de mentir. Et puis, il n’avait jamais été seul. Il y avait toujours eu des alliés de son côté. A présent, ses alliés étaient autre part, dans un autre monde, dans une autre dimension, derrière un autre pan de la porte que celui où il se trouvait. Et il en avait marre. Il en avait plus que marre, alors il décida, que vu qu’il n’avait rien à perdre, il lui fallait jouer la carte de la confiance. Même les nains rouges peuvent être atteints d’une subite inspiration céleste, eh oui, alors Edward se ressaisit. Si Ezio se posait des questions, il y répondrait, à condition que lui réponde au siennes. Il commençait à avoir mal au crane…
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeMar 6 Avr - 10:21

« Desmond… euh… »

Edward s'arrêta afin de réfléchir, sûrement. Je regardais la coupelle de fruits qui étaient disposés devant moi à côté de la petite panière de viennoiseries. Il faisait de plus en plus froid dans la pièce, je demandais alors à ma servante d'allumer un petit feu dans la cheminée, après tout je n'étais pas rentré afin de tomber malade, si ?
Dehors on pouvait dors et déjà remarquer les premiers rayons du soleil, bientôt je pourrais accompagner mon invité chez Leonardo.

« Desmond : Prénom irlandais, adopté officiellement en Irlande au XVIIe siè… »

Était-ce une faute ou exprès ? Je ne pouvais discerner sur le visage du jeune homme s'il mentait ou me faisait passer pour un idiot. Après tout n'étais-je pas fou ? J'avais en effet aperçu des choses qui dépassent ce que les humains peuvent normalement voir alors peut-être étais-je fou ? Peut-être avais-je l'impression de vivre avec des gens normaux et avoir l'impression que je le suis moi-même mais si cela se trouve je suis peut-être siphonné ?

« Comment dire… euh… les sciences de cet endroit m’intéressent. J’avoue que j’adorerai voir des ouvrages d’ici, des traités, je sais pas, moi… et puis… »
« J'ai moi même de gros livres qui appartenaient à mon défunt père, et je pense que Leonardo qui adore être cultivé, sera sans doutes d'accord pour vous en prêtez un ou deux... »

Après tout mon très cher ami Leonardo, connaissait presque tout ce que je lui donnais ou parlais. Il était doué, très doué. D'ailleurs je crois qu'il s'agissait de l'homme le plus intelligent que je connaisse. Mais ma foi ce n'était pas très difficile de le paraître près d'hommes comme il y avait dans le coin de nos jours. Ils volent, parlent comme des paysans et se disent gentilhomme. Il y a franchement du soucis à se faire si les gentilhommes sont désormais ainsi...


« Dites-moi, ici, l’alchimie… est considérée comme une science hérétique ? »


L'alchimie ? Je ne savais même pas ce que c'était, j'allais peut-être paraître inculte mais bon... On ne peut pas tout savoir après tout.

« Qu'est-ce que cela mon ami ? »
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MessageSujet: Re: Italie ; Florence (1500)   Italie ; Florence (1500) I_icon_minitimeSam 10 Avr - 23:22

« Qu’est-ce cela, mon ami ? »

Donc il l’ignorait. Ce devait être encore, en ce moment même, une science obscure pratiquée par quelques rares initiés dans des caves humides et obscures situées aux fins fonds des boulevards mal famés, qui sentaient la crasse et les fosses d’aisances… Glauque. Mais son hôte lui avait posé une question très intéressante. Il allait devoir expliquer quelque chose qu’il avait connu depuis sa plus tendre enfance, qu’il avait appris à pratiquer alors qu’il jouait encore avec des petites voitures et qu’il n’avait pas lâché depuis. Enfin presque pas. Pas volontairement. Tout est relatif aussi, merde. Donc, il lui fallait trouver une réponse à cette question, une réponse claire et concise, pour exprimer une science, que dis-je, un sentiment, un monde, qui faisait tellement partie de lui qu’il lui avait fallu être sur le point de perdre son frère pour s’en séparer. Pfff. Il soupira. Ensuite, il leva un doigt.

« Bien. Tout commence par le principe de l’échange équivalent. C’est LA règle qui régit cette science, la loi à respecter, une loi plus vraie encore que P=mg ou que 2 et 2 font 4. Pour obtenir une chose, il faut donner quelque chose de même valeur en échange. »

Il leva un second doigt.

« Ensuite, il faut un cercle, ce qu’on appelle un cercle de transmutation. Certaines personnes peuvent s’en passer, mais c’est un cas particulier, alors ça serait trop long de l’expliquer, et de toute façon j’ai pas envie. En gros, l’alchimie, quand on respecte ces règles, c’est comme jouer avec la matière, transformer les choses, s’amuser avec les éléments… »

Il sentit qu’il allait devenir nostalgique. Calme, caaaalme, Edward. C’était pas le moment. Pour se donner une contenance, il mordit dans un pain aux raisins.

« Bon, c’est pas la peine de vous expliquer tout les termes techniques et toutes les règles. Trop chiant. Mais ce que vous devez retenir, c’est qu’on transforme une chose, en utilisant ce qu’on avait à la base. Toujours utiliser ce qu’on a à la base. Jamais plus. Si on demande trop, on devra faire de gros, de très gros sacrifices. »

Puis se rappelant d’une chose ô combien idiote mais qui avait néanmoins son importance :

« Ca dépend aussi de l’endroit où vous vous trouvez… je ne connais pas tous les endroits où ça fonctionne, mais ça ne marche pas partout. »

Voilà qui était plus que suffisant. Il aurait pu user de magnifiques exemples illustrés, où de métaphores éclairées évoquant des passages de la mythologie grecque, mais il n’était pas en forme. Il aurait aussi pu expliquer la longue et très intéressante histoire de cette science géniale. Mais il avait la flemme. De toute façon, tout raconter prendrait trop de temps. Bon. A présent, c’était à lui de poser des questions. Chacun son tour.

« Bon… il y a quelque chose qui m’intrigue… je peux savoir ce qui pousserait un homme bien élevé, cultivé, de… »

Il regarda autour de lui. Riche, aussi.

« …De bonne condition sociale comme vous à devenir un assassin ? Je sais pas si chez vous, c’est un métier… habituel, mais pour moi ça l’est déjà moins. »
________________________________________________________________________
[Hu hu. Alors. Depuis Avril dernier, ce rp n'avance plus, et Edward est coincé en Italie, en pleine Renaissance. Je pense qu'Ezio ne m'en voudra pas si j'invente un truc totalement débile et foireux pour faire sortir le nain de là.]

... Pas de réponse. Son hôte semblait penser à autre chose. Mais le temps passait, et Edward voulait rentrer chez lui au plus vite. Enfin, chez lui... tout était relatif. L'endroit qu'il comptait rejoindre n'était pas chez lui, mais il avait fini par s'y habituer. Et vivre dans le passé, c'était limite flippant, en fait. Parce qu'on se dit qu'on ne devrait pas être là. Qu'un seul geste pouvait changer toute l'Histoire de l'Humanité. Et un homme, manifestement étranger, qui ne connaissait rien à la vie florentine, et qui cherchait partout un train, voilà qui devait être très perturbant. Bon. Trouvons un moyen poli de prendre congé.

"Monsieur, je vais devoir partir. Le temps passe et j'aime pas trop rester assis à manger des viennoiseries. Au revoir!

Roh, c'est bon. Il l'avait appelé Monsieur. Il avait fait un effort.
Son estomac ayant, par la grâce des paniers garnis de friandises, décidé de stopper momentanément sa carrière dans la musique, il pouvait tendre l'oreille dans le but d'entendre... d'entendre quoi, au juste? Un bruit de TGV? En 1500? Il avait un sérieux grain. Mais, si il retrouvait cette con**** de contrôleuse, qui l'avait fait monter dans ce train louche, il allait pas la lâcher. Et il allait lui faire regretter sa blague.
Perdu dans ses pensées, il ne se rendit pas compte que ses pas l'avaient emmenés dans une ruelle sombre. Bizarre. Et il y avait un homme, bizarre, qui semblait attendre... quelque-chose. Oups. Le mec bourré de tout à l'heure. Qui apparemment avait la tête dure. Et la mémoire courte, vu qu'il ne semblait pas le reconnaitre. Ce pauvre gars avait dû se demander, à son réveil, pourquoi il avait quelques os en moins.


"Hé bien, mon cher, vous êtes en retard. Il est temps de rentrer."

Essayez d'imaginer ce que cette phrase donnait, quand celui qui la prononçait n'avait presque plus de dents. Edward hallucinait. Trouver un moyen de rentrer était donc si facile que ça? C'était impossible. Il avait passé la nuit chez un assassin, avant de réaliser que celui qui le ferait revenir était passé sous ses poings.

*Ok, Ed. La prochaine fois, contrôle tes pulsions*

Et il hallucina encore plus lorsqu'il entendit un vague bruit de train derrière la porte d'une des masures qui bordaient la rue. Edward ne savait pas ce qu'il avait fumé, mais ce qui était sûr, c'est que c'était de la bonne. Il ouvrit la porte. Finalement, ça n'avait pas d'importance. Si il racontait ce qu'il venait de vivre, les gens le prendraient pour un fou.
Mais il s'en foutait.
Il allait enfin pouvoir faire son
come back.

[Voili voilou, c'est du nawak, mais OSEF. Je fais ce que je veux Mwahaha. Et maintenant, le petit Eddie est rentré à la maison, tout est bien qui fini bien, this is a happy end, tu vois.]
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