Fogg, l'univers Steampunk : RP

Ordre de passage :
Abigaïl (Ciel Phantomhive)
L'Autre (Edward Elric)
Jude (Mello)
Alejandro (Midô Ban)
Siobhan (Shun)
Maxime (Shido)

Si vous avez un quelconque problème avec l'ordre de passage, merci de bien vouloir me contacter ! ^o^
C'est parti... Fogg, l'univers Steampunk : RP 359329

Rating T à cause du langage plus que grossier d'Abigaïl. XD

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Deux cappuccinos accompagnés d'une part de tarte tatin et d'une crème brûlée pour la table n°2. Un chocolat liégeois accompagné d'un expresso pour la table 7. Avec habileté, Abigaïl zigzagua entre les chaises et les clients, un plateau lourdement chargé tenu en parfait équilibre par la main gauche. Hop ! Une fois sa commande déposée avec soin sur les tables, il se tourna de nouveau vers le bar et s'y précipita pour remplir les autres commandes. Le patron était aux fourneaux, comme d'habitude, et le jeune homme devait se débrouiller pour accomplir tout le reste. Heureusement qu'il y avait les habitués, souvent plus indulgents, parce que sinon... D'un côté, ce n'était pas comme si le roux traînait la patte. Il courait généralement dans tous les sens, avec un air sérieux plaqué sur le visage. Il était toujours en possession de ses moyens, lors des jours comme celui-ci, où il travaillait plus pour gagner sa vie que pour s'amuser.
Tout en prenant garde à la concoction d'un café viennois demandé à la table n°4, Abigail passa une main sur son front pour dégager quelques mèches de cheveux opportunes et jeta un coup d'œil à l'horloge placée à sa gauche.

Il était 13h pile. Tout comme il avait été 13h la veille, et tout comme il serait 13h le lendemain. Abigaïl grinça des dents. Il ne voulait pas, oh non, il ne voulait pas, mais il était déjà trop tard pour lui car il apercevait son ombre à l'entrée... Il venait de quitter le comptoir, la tasse de café viennois placée avec précaution sur son plateau : le bar était trop loin pour qu'il puisse s'y réfugier. Puis de toute façon, il avait une fierté qu'il ne pouvait pas froisser aussi aisément. Alors, il resterait fort. Fort...
Un rire éclatant retentit alors même que les portes du café s'ouvraient dans un énorme fracas, tel un roulement de tonnerre.
Les sourcils d'Abigaïl se froncèrent.

- Abi-chouuu ! C'est moi ! J'AI SOIF, GARÇON !

Tous les regards convergèrent sur le nouvel arrivant, qui venait de passer le seuil de la porte avec un énorme sourire aux lèvres. Quelques paires d'yeux scrutèrent avec curiosité le pauvre serveur qui venait de se taper le front d'une main exaspérée. L'homme communément appelé l'Autre venait de rentrer dans le café, et il se dirigeait droit vers Abigaïl pour lui ébouriffer les cheveux, comme à l'accoutumée. Ses longs cheveux noirs comme jais flottaient derrière son dos, avec une grâce qui agaça davantage le roux, et celui-ci tenta de se défiler - en vain. L'Autre était toujours plus insistant, plus rapide que lui. Il se laissa donc décoiffer par le client habituel, le toisant d'un regard furieux.

Leurs yeux se croisèrent un court instant, rouge sang contre vert amande, bonne humeur contre mauvaise foi, puis Abigaïl détourna la tête en un grognement mécontent. Cet homme était le seul à le mettre hors de lui, le seul à l'énerver avec ses manières, ses gestes, ses sourires en coin. Le seul sur qui il pouvait se permettre de hurler. Le patron n'avait jamais rien dit, et il ne dirait jamais rien : l'Autre avait une sacré réputation, malgré ses airs joyeux et son côté bon-vivant. Toute la région le connaissait pour son métier de tueur à gages, et sa haute taille ainsi que sa musculature bien développée en intimidaient souvent plus d'un... Abigaïl ne comprenait pas pourquoi. Pour lui, l'Autre, c'était juste un imbécile arrogant qui avait pour hobby de le faire suer. Rien de plus, rien de moins.

- Merde, t'es pas mort pendant la nuit, toi ?! Et c'est Abigaïl, putain ! A-bi-gaïl ! T'apprendras jamais, hein ? Tu me fais vraiment chier ! Pff... Bon. Le café habituel ?

"Le café habituel", c'était leur formule à eux deux. La manière d'Abigaïl de demander à l'Autre ce qu'il voudrait pour le jour-même. Le jeune serveur ne savait plus lui-même comment cette formule lui était venue, ni comment elle était restée ; mais cela faisait un peu de l'Autre une sorte de V.I.P dans le café. Cela l'énervait. Et le pire, c'était qu'il n'allait pas abandonner l'utilisation de cette phrase. Il se distrayait, comme ça. Et puis, c'était comme s'ils avaient un langage secret, un langage bien à eux - ce qui était peut-être un peu le cas, d'ailleurs...

L'Autre s'installa à la table du fond, comme toujours, là où Abigaïl pouvait constamment l'apercevoir depuis le bar. Le jeune roux fulminait. Cela ne faisait même pas 5 minutes que ce crétin était arrivé, et il était déjà parfaitement à l'aise, détendu ! Tout baignait, quoi ! Sauf chez Abigaïl, où tout bouillonnait à haute température. De la cuisine, il entendit le patron lui hurler quelque chose sur les bonnes manières mais de toute façon, il n'arrivait pas à se concentrer sur ses paroles. Toute son attention était placée sur la salle, d'où s'élevait le brouhaha et les éclats de rire habituels des clients. Et en particulier, vers le fond de la salle, où un certain homme d'âge mûr aux longs cheveux soyeux était en train de charmer une pauvre demoiselle sans défense...

Le serveur déposa brutalement son plateau - heureusement vide - sur le comptoir du bar, les yeux flamboyants. Il serra les dents. Il se sentait atrocement jaloux. Lui-même avait toujours eu de la poisse avec les filles... Beaucoup de poisse. Il était plutôt un beau jeune homme, certes, mais son caractère était tout simplement exécrable. Et rien que de voir l'Autre rire avec élégance à sa table lui suffisait pour avoir la chair de poule. Ce crétin ! Il allait bien voir...
D'un air déterminé, Abigaïl s'acharna avec plus d'ardeur à la confection de la commande de l'Autre. Si cet imbécile pouvait ruiner sa journée en moins de quelques secondes, il devait bien pouvoir lui rendre la pareille.

[HRP: Purée, j'adore ton post, camarade XD. Pauvre Abigaïl u_u]

L’Autre adorait son métier. Il n’y avait rien à y redire. Sauf peut-être une seule et unique chose : Bon Dieu, que les morts étaient salissants ! Il aimait la couleur rouge si pure et intense du sang, mais même si l’hémoglobine, c’était très esthétique, il convenait peu de se promener couvert de ce si beau liquide. Il avait dû passer se changer, et la grosse montre qu’il portait à son cou lui indiquait déjà 12h55. Il avait tout juste cinq minutes pour aller jusqu’au Nautilus. Et il ne tolèrerait pas d’arriver en retard à ce rendez vous quotidien, ceci serait… incommodant. Et puis il s’en voudrait, de les faire attendre. Il se doutait bien qu’Abi-chou, le serveur, redoutait déjà sa venue. Hu Hu. C’était si amusant ! Presque autant que d’arracher les dents d’une proie à la tenaille.
13h. Il arrivait pile à temps. Ah ! Il sentait bien qu’à l’intérieur du café, certaines personnes… attendaient sa venue. Son entrée fracassante et remarquée. Et Sacrebleu ! Il n’allait pas les décevoir, ce n’était pas son genre! Il éclata d’un rire sonore et tonitruant, tout en ouvrant la porte avec fracas. Niveau décibels, cela devait faire l’affaire.

"Abi-chouuu ! C’est moi ! J’AI SOIF, GARÇON !"

Ah ! Cet air exaspéré ! Cette expression colérique, alors qu’il s’appliquait avec soin d’ébouriffer cette tignasse rebelle ! Et ce regard qui brûlait de mécontentement, lorsque leurs yeux se rencontrèrent ! Il ne s’en lasserait jamais. Vraiment. Pourrir la vie de ce jeune homme était un des passe-temps les plus distrayants qu’il ait jamais eu. Il trouvait ça presque aussi drôle que lacérer un corps de coups de couteaux.

"Merde, t'es pas mort pendant la nuit, toi ?! Et c'est Abigaïl, putain ! A-bi-gaïl ! T'apprendras jamais, hein ? Tu me fais vraiment chier ! Pff... Bon. Le café habituel ?"

L’Autre sourit de plus belle. Toujours les mêmes mots, le même rituel, jour après jour. « Le café habituel ? » Il ne prenait jamais le même ! Il se demandait comment se débrouillerait le serveur, s’il lui arrivait de répondre tout simplement « oui ». Sûrement qu’il s’époumonerait plus que de raison. Comme d’habitude.

"Ah ! Pourquoi tant de haine accumulée à mon encontre ? Tu me blesse, Abi-chou, tu me blesse profondément ! N’as-tu pas honte, sale tourmenteur ? … Et sinon, je prendrais bien un café viennois, cher ami.♥"

Il alla s’asseoir au fond du café, à l’endroit où il ne quitterait pas à un seul moment le champ de vision du jeune rouquin (hu hu) , et accessoirement, pas loin d’une très jolie demoiselle. Parfaitement à son goût. Ses longs cheveux blonds cascadaient sur ses épaules, et ses vêtements, dont la couleur mettait en valeur ses yeux gris, bien ajustés, camouflaient juste avec assez de pudeur des formes bien arrondies. Voilà donc une jeune fille qui avait du goût et qui savait se vêtir. Il savait que lui adresser la parole suffirait à mettre un certain jeune homme hors de lui. Alors, pourquoi s’en priver ?

"Excusez-moi, Mademoiselle… pourrais-je avoir les coordonnées de votre tailleur ?"

Pendant que celle-ci, d’abord interloquée, répondait qu’elle s’habillait au prêt-à porter, l’Autre entendit le bruit sonore que fait un innocent plateau lorsque qu’on le dépose avec rage sur un comptoir. Hu hu. Abi-chou était jaloux ! C’était à s’en tenir les côtes. Non, vraiment, il ne s’en lasserait jamais. Il aurait pu demander l’heure à la jeune fille, cela aurait suscité la même réaction. A noter tout de même que vu l’espèce de pendule qu’il se trimballait autour du cou, demander l’heure était tout simplement idiot et pas très fin.
Après avoir complimenté et flatté à juste dose la demoiselle, et échangé avec elle quelques plaisanteries, alors qu’il commençait à la trouver de plus en plus à sa convenance, il se souvint d’une affaire importante à régler. Il avait besoin d’informations. Une proie qui le narguait impunément. Il se devait de la localiser au plus vite, diantre ! La belle Siobhan pouvait peut-être lui venir en aide… Mais en attendant, il allait pouvoir profiter de son temps libre pour en faire voir de toutes les couleurs à ce pauvre Abigaïl. Le voir gesticuler dans tous les sens était tout simplement fascinant.

"Abi-chou ! Je m’impatiente ! Tu t’en voudrais, n’est-ce pas, de faire attendre un client fidèle tel que moi ?"

Les clients du Nautilus semblaient le trouver incommodant. Mais aucun n’oserait le rappeler à l’ordre. Il était l’Autre, l’homme aux milles victimes, celui qui tuait sans compter. Ce titre lui plaisait à un point, c’était quasiment… immoral. Et ça lui assurait la tranquillité. Le patron du café n’osait jamais les réprimander, lorsqu’ils se livraient à leurs petites bagarres orales. Enfin, bagarre. Pour l’Autre, c’était plutôt un jeu. Un jeu qui ne l’agacerait jamais.

Hu hu ♥.

[HS : J'espère vraiment que je ne chamboule pas trop vos plans, hein *_* ! Sinon, je peux changer un peu.. En fait, j'ai été prise de cours, je ne m'attendais pas à ce que ce soit mon tour si rapidement o_o" ! En plus, j'ai pas trop écris -_-" ! Enfin, j'espère que ce sera suffisant... ]

Jude, assis à sa place habituelle dans le coin reculé du bar, se délectait avec extase de son Mojito et de la dispute quotidienne entre Abigaïl et l’Autre. Il était en train de discuter de la guérilla qui avait eu lieu en Espagne avec un autre habitué du bar, quand, l’aiguille approchant dangereusement du I, la conversation s’était orientée tout naturellement vers la relation ambiguë qu’entretenaient l’Autre – comme il aimait se faire appeler – et Abigaïl, le serveur craquant d’innocence qui était le chouchou caché de la totalité du bar. L’Autre aussi avait l’air de s’être pris d’affection pour le roux, car il le taquinait avec une lueur gourmande et inquiétante dans les yeux... Jude aimait beaucoup l’Autre, à la différence de son interlocuteur qui, lui, le trouvait exaspérant de familiarités avec ce pauvre Abigaïl... Jude avait en fait pris goût à tous ces regards qui, dès la première apparition de L’Autre en ces lieux, s’étaient détournés de lui-même pour se diriger vers la silhouette imposante et tonitruante de ce tueur à gage.
Il s’avança vers le comptoir et demanda à l’oreille du barman un deuxième mojito. Il attendait, accoudé au bar, quand un bruit le fit se tourner vers le fond du bistrot.
La jeune femme blonde avait renversé son verre de vin rouge sur son vêtement, et L’Autre, dans un geste pour rattraper le verre, s’était dangereusement penché contre la jeune femme. La pauvre, aussi rouge que son tailleur à présent trempé de liquide, eut à subir un clin d’œil du tombeur à la longue chevelure dont quelques mèches chatouillaient la joue de la blonde. De quoi émousser jusqu’à Jude, qui retourna à sa table avec son Mojito avec une folle envie d’engager la conversation avec quelqu’un pour échapper à la vue excitante de ce couple sensuel. Justement, Abigaïl, qui s’était approché à contrecœur pour nettoyer la table, lui semblait être une proie parfaite...

« Dis-moi, Abigaïl... Quand est-ce que j’aurais droit au bras de fer que je t’ai toujours réclamé ? »

Il n’eut pas le temps de voir la réaction de son roux adoré, car la jeune femme blonde, une lueur inquiétante dans le regard, s’était proposée pour remplacer le serveur qui devait sûûûrement être extrèèèmement débordé. Elle ne donna d’ailleurs pas de répit à Jude qui se trouva au milieu d’une foule curieuse, pendant qu’il observait d’un œil discret l’Autre s’emparer d’Abigaïl pour l’emmener dans une cage d’escalier.

De l'agitation... Des mouvements superflus qui ne servaient même pas à enrichir l'intensité du récit de ceux qui étaient en train de gesticuler... Pourquoi diable s'était-il retrouvé dans un endroit pareil ?! Alejandro n'aimait pas spécialement les endroits bruyants où il pouvait entendre rien qu'en tendant l'oreille une conversation précise. Il préférait de trés loin se promener dans la foule en réfléchissant, cela lui permettait d'entendre seulement un bruit de fond où pouvaient s'appuyer ses pensées. Or là... Ce n'était pas son élément à coup sûr. Le Nautilus. Le café où travaillait son jeune frère Abigaïl, était un lieu curieux. Et ce fut cette particularité qui attirait le jeune homme vers lui de temps en temps, comme si le Nautilus avait des dons à lui faire en matière de connaissances.

Bien évidemment, il y allait souvent pour voir comment se porter son cadet. Il en profitait pour le taquiner amicalement, n'hésitant pas néanmoins à employer un petit peu plus de force qu'avec quelqu'un d'autre. Il n'y pouvait rien aprés tout, c'était Abigaïl et il ne pouvait pas se permettre d'être aussi doux qu'il l'aurait voulu avec lui. Pourtant à présent qu'ils s'étaient retrouvés à Paris, rien ne l'empêchait de retenir plus longtemps encore ce petit secret. Juste de l'affection, sans moquerie, il en avait beaucoup à lui offrir. Mais pas encore. Ce n'était pas le bon moment. Et puis le petit rouquin allait lui faire une syncope s'il changeait du jour au lendemain de comportement envers lui.

Alejandro cherchait surtout le calme du café en matinée. Dés qu'approchaient les 11h30, les gens s'amassaient dans ce petit havre de paix mais ne le perturbaient pas assez. Sur les coups de midi, les paroles pleuvaient, il était submergé de nouveau par toutes ces conneries environnantes. Ce jour-là, il était arrivé au Nautilus à 11h47. Il avait demandé à Abigaïl un café au lait pour une fois (il les aimait sérrés habituellement) et depuis, le consommait trés lentement. Avec un tel empressement qu'une fois 13h arrivé, il lui restait toujours à boire.

Mais l'heure fatidique attira plutôt son attention sur autre chose: l'arrivée de l'Autre. La première fois qu'il l'avait vu, Alejandro l'avait pris pour un marginal intéressant à côtoyer. Cela aurait été le cas si seulement il n'avait pas eu cette fâcheuse manie d'emmerder son petit frère plus que lui. Le fier intellectuel préférait rester réservé là dessus mais son entourage savait qu'il détestait qu'on touche à ce qui lui appartenait. De quel droit le premier venu, comme ça, sans raison, embêter Abigaïl comme s'il était à lui ? Non mais ! Et à l'heure actuelle, le manège s'était remis en route: l'Autre provoquait le jeune rouquin et ce dernier lui répondait automatiquement. C'était toujours ainsi, plus fort qu'Abigaïl. Alejandro se demandait quelques fois si, par hasard, son frère n'avait pas le béguin pour l'Autre-là. Et cette pensée le faisait grimacer à chaque fois.

* Tant qu'il ne l'appelle pas Abibi, ça ira... Même si Abi-chou, c'est déjà limite... *

En effet, le surnom d'Abibi était bien à lui et Alejandro n'apprécierait vraiment pas qu'un autre en use à sa convenance. Pour le moment, la victime de l'Autre était une jeune femme blonde, à la bonne heure ! Finalement, Abigaïl dut à présent répondre à Jude. Un joli brin de fille qui avait tapé dans l'oeil du brun ténébreux. Elle avait quelque chose de trés particulier en elle... Mais Alejandro ne savait guère comment se l'expliquer. Et ce qui n'avait pas de sens à première vue était toujours intéressant pour lui. Elle avait la beauté d'un ange, mais d'un ange curieusement masculin. Jude le lui prouva peu aprés en demandant à Abibi quand est-ce qu'il lui offrirait son fameux bras de fer. L'intellectuel but une gorgée de son café, puis tourna une page de son livre qui regroupait quelques pièces tragiques de Sophocle, l'air de rien. Toutefois, il suivit en alternance la scène qui se déroulait non loin de lui. Et fut surpris de voir que la jeune femme blonde que l'Autre avait dragué était en train de mener à bien le duel de force promis à Jude.

* Intéressant... Montre lui ma petite Jude ce que tu vaux. *

Alejandro sourit puis, ne doutant pas vraiment du résultat, chercha son frangin du regard. Nul part ! Et l'Autre non plus ! Qu'est-ce qu'il manigançait encore ?! Le brun ténébreux soupira, il faudra vraiment qu'il demande des explications à Abigaïl... Qui savait ? Peut-être qu'il y avait des mystères entre eux qu'il ignorait... Il ne fallait pas susciter la curiosité d'Alejandro, car il voulait toujours ensuite la satisfaire. Pour le moment, il n'intervint pas dans les affaires de son petit frère, il le ferait plus tard dans la journée, il préféra reposer son regard sur le duel que menait Jude, de plus en plus proche de la victoire. Lui-même se surprit à se lever pour aller voir de plus prés la scène, se dissimulant dans la nouvelle foule qu'avait crée l'évènement. Il s'appuya contre une table non loin et croisa les bras en attendant qu'un vainqueur soit déclaré.

Généralement Siobhan travaille de nuit, elle n'aime donc pas forcement revenir sur son lieu de travail en journée. Ce jour la cependant,alors qu'elle passait devant le Nautilus, elle y entendit une agitation inhabituelle, il fallait en effet passer devant pour aller a la bibliothèque ou elle passait le plus clair de son temps.
La jeune femme s'approcha de la porte et ecouta plus attentivement... Non, ce n'était pas une dispute plus énergique que d'habitude entre l'Autre et Abïgail, ni avec le frère de celui-ci, un bibliothécaire assez mignon qu'elle voyait de temps en temps plongé dans ses livres plutot qu'a son travail...
Elle ouvrit la porte, la curiosité l'avait emporté au moment ou elle avait entendu le nom de Jude a travers les encouragement.
Une fois a l'intérieur elle vit sans trop d'étonnement une foule réunie autour d'une table ou une femme blonde a la robe tachée de rouge et Jude, ni homme ni femme, ou peut etre les deux, dont on apercevais les étranges cheveux rose, faisait un bras de fer.
Etrange cheveux rose ? après tout les sien n'était pas en reste.

Elle vit du coin de l'oeil le jeune Abïgail entrainé a l'écart par un homme au cheveux de jais, appelé l'Autre, l'un de ses meilleurs client si ce n'était le meilleur. Son bibliothécaire préféré releva la tête et chercha des yeux son petit frère, même s'il ne devait pas l'admettre il ne devais pas supporter l'idde que quelqu'un d'autre que lui s'en "occupe", Siobhan savais que derrière ses manière rustre il tenais au jeune roux.
Tout en se dirigeant vers le bar,puisqu'elle était la autant en profiter, elle se dit intérieurement qu'elle en savais beaucoup sur Alejandro mais qu'il n'était au courant de rien. Après reflexion elle se rendit compte que c'était ainsi avec tout le monde et qu'elle se fichait finalement royalement qu'il sache qu'elle le connaissait...Parfois elle adorais son métier plus que de raison. Savoir des choses sur les gens lui procurais un rare sentiment de satisfaction...

" Un chocolat chaud "

Le barman la regarda avec des yeux rond. Il était vrai que peu de personne prenais un chocolat chaud dans un endroit comme celui-ci, mais la surprise devait etre encore plus grande puisque c'était la nouvelle petite serveuse qui le commandais. Alors que le gentil barman lui servait son délicieux chocolat, que Alejandro était près a aller fouiller le bar a la recherche de Abïgail et que celui-ci acompagné de l'emmerdeur de première continuais leur dispute tranquillement, Jude et la femme terminais leur bras de fer.
Siobhan bu une gorgée de sa boisson et se brula la langue, trop chaud.Elle ne fis aucune remarque et seul un spectateur attentif aurais pu déceler une infime expression de douleur sur son visage. Elle décida d'attendre que ca refroidisse, ce serais bien meilleur ainsi.
Fendant la foule aglutinée autour du bras de fer en cours et passant devant la table, elle s'adossa au mur près de l'Autre et d'Abïgail, et dit d'une voix désintéressée :

" Aurais-tu besoin de mes services en ce moment...?Je m'ennuie un peu et même si le boulot ne manque pas tes demandes sont souvent les plus intéressante..."Après tout s'il était la autant lui demander, il ne l'aurais pas forcement vue a cause de sa distraction. Elle les fixait d'un air froid, comme a son habitude, du coin de l'oeil.
Elle ne le montrait d'ailleurs pas mais le bruit de la foule l'agacait, si elle restait la plus longtemps elle allais exploser, après tout elle ne commencerais son travail que dans 6h alors pourquoi se forcer a rester ici ?

(j'espere vraiment que ca ira, en plus avec tout ca Abi et l'Autre ont pas pu continuer leur discut u___u")

[Désolé pour l'attente j'était pas chez moi et j'avais pas internet]

Maxime se baladait un peu partout d'un air entre le perdu qui erre n'importe où et le touriste perdu qui veut découvrir,quelque chose semblait le troubler,seul problème,il ne parvenait pas à savoir quoi.
Il arriva au niveau d'un bar qui lui parraissait plutôt bien au premier coup d'oeil,il décida donc d'y aller histoire de prendre connaissance des lieu et aussi boire un petit coup pour apaiser sa soif qui commençait à se faire sentir de plus en plus.
Max poussa la porte,fit son effet habituel lors de ses première visite,tout le monde le regardait,en général le personnage est vite cerné (pas dans le sens encerclé mais dans le sens compris quoi) et donc les gens savent à qui ils ont a faire grace à l'impression qu'il laisse.
Notre personnage alla devant le bar,demanda s'il était possible qu'on lui serve un coca,après avoir été servi et terminé sa collation,son présentiment se réalisa malgré le fait qu'il ne s'attendait absolument pas à se qu'une chose pareil puisse arriver.
Lui qui ne faisait jamais réellement attention à son entourage et ne vivant que pour lui même,jeta un coup d'oeil derrière lui,repéra quelques personnes intéressantes,laissa de l'argent sur la table,plus de 5 fois le prix de sa boisson et commença à partir,à peine trois pas et tout à coup il se mis à cracher du sang,ne voulant pas que les autres voit ça il se mis à courrir,mais arrivé à la porte il recracha encore du sang alors il n'eu pas le réflexe d'ouvrir la porte et par conséquent il endommagea la porte involontairement,il réussi à prononcer une phrase puis disparu,ce n'était pas là l'image que l'on aurait espéré voir d'un tel personnage,mais le destin en décida autrement,maintenant il était rattaché et lié pour toujours à cette endroit...

"Je vous rembourserais et réparerais les dégâts que je vous ai causé"

Je répondrai dans une semaine au RP, j'passe en coup de flèche là. =/
Les vacances m'attendent... <3

La sueur dégoulinait du bras de son adversaire, de celui de Jude également. La femme aux lèvres d’un rouge excitant avait planté son regard dans celui de Jude qui essayait de garder contenance. Mais les cheveux qui ondulaient sur le poitrail de la blonde le perturbaient. Il ressentait une douleur lancinante à l’épaule droite, mais serra encore plus fort la main de la femme. Il commençait à prendre l’avantage, la femme se mordait la lèvre inférieure de sa dent blanche.
Jude avait envie de lui demander son nom.
Jude se faisait tout un plan dans sa tête.
Jude s’imaginait au lit avec cette créature du Désir.
Puis, un bruit le tira de son fantasme. Un homme, plié en deux, courant, trébuchant, avait craché du sang au-dehors et souillé l’intérieur. Tous les regards étaient rivés sur la porte branlante que venait de casser l’inconnu dans sa sortie précipitée.

Une jeune femme s’était hâtée de rejoindre l’homme au-dehors, et elle revint quelques minutes plus tard, demandant du renfort pour porter l’étranger malade jusqu’au bar. Jude et la femme au rouge à lèvres se levèrent simultanément pour porter main-forte.

[Si vous êtes pas contents, vous dites et je change. J'ai jamais confiance en moi dans les RP's ... :/]

Tout cela devenait palpitant... Un peu trop même car Alejandro se dit qu'il était en train de ressentir la pression des deux adversaires plus qu'il ne l'aurait du. Il y avait quelque chose en Jude qu'il aurait reconnu entre mille autres, une lueur dans son regard qu'il connaissait bien... Et elle ne mit pas beaucoup de temps pour confirmer sa pensée: le regard de la rosée se baissa sur son adversaire. Et quel élément était intéressant à observer alors qu'on était en plein duel de force ? Mais sa poitrine avantageuse bien sûr ! Le brun cligna des yeux, Jude aimait les femmes ? Voilà quelque chose d'intéressant bien que cela réduise ses chances de conclure vertigineusement... Tant pis, sa curiosité méritait bien d'être satisfaite, plus que son corps.

Alejandro aurait volontiers continué son observation, si seulement ce conn... ce nouveau venu n'avait pas tout gâché !! Il avait vraiment sali la beauté du combat qui se déroulait. Forcément, avec tout le sang que cet homme venait de déverser sur le plancher, l'enthousiasme des saoulards et des clients du bar dériva sur lui, se transformant en une vive angoisse. Même si cela paraissait égoïste, le brun ne se précipita pas pour lui venir en aide, il y avait bien assez de sauveurs comme ça dans le lieu. Et puis il lui avait gâché son petit plaisir personnel... Au final, le brun regarda ailleurs. Il avait refermé son recueil de tragédies grecques et l'avait replacé dans sa sacoche. La foule s'étant un peu éparpillée, il en profita pour se rendre au comptoir et payer sa boisson. Son frère et l'Autre n'étaient plus là... Alejandro haussa un sourcil perplexe, où Diable ce type avait-il embarqué Abibi ?! Sa question resta sans réponse, il l'oublia en partie en apercevant Siobhan, une petite binoclarde qu'il appréciait. Le brun la connaissait un peu étant donné qu'elle travaillait dans sa bibliothèque. Toutefois sa vie restait un mystère à part entière en dehors de ces heures de travail. Alejandro ne savait pas du tout ce qu'elle pouvait faire autrement. Puisqu'il fallait bien passer le temps d'une façon où d'une autre...

" Bonjour Signorina Siobhan, pas trop gênée par toute cette agitation ? " demanda-t-il, un doux sourire aux lèvres. Il se demandait ce qu'elle pensait de l'irruption soudaine de cet homme en ces lieux, peut-être qu'elle voudrait l'aider. Dans tous les cas, il accepterait de l'accompagner. Alejandro aimait la solitude, mais il aimait également la compagnie de bonnes personnes, et Sio en faisant partie à ses yeux ambrés.

(Moi ça me va Mello ^^Jude vient de mettre un vent aux pensées d'Alej' xDDD par contre Shuny j'espère que je n'entrave pas les actions de Sio o_o' Sinon, dis le moi, je changerai ma réponse)

Siobhan attendait sa réponse mais elle n'eut pas le loisir d'entendre celle-ci, une grande agitation, plus grande encore que celle qui regnait avant, avait lieu dans la taverne. En effet, plusieurs personnes, elle apercu la tignasse rose de Jude et les boucle blonde de son adversaire, allais porter secours a un homme étrange qui crachais du sang a s'en étouffer.
Bon sang ! Il y avait déjà assez de monde comme ça, pas besoin d'encore plus de bruit !
La jeune femme se massa le front, ses migraines allais reprendre, et pas question qu'elle aille voir l'inconnu, les autres idiots s'en chargeais très bien tout seuls. Elle se tourna vers l'endroit ou se tenais l'Autre mais s'apercus que celui-ci avait filé. Elle pesta encore contre cet homme qui lui avait fait perdre une chance d'avoir un travail prometteur, quelle poisse.

Elle aurait voulu partir mais une voix l'interrompi, elle se tourna vers sa source et vis Alejandro. Elmle était très irritée mais s'empecha de lui répondre de façon désagréable.
- Je n'aime ni le bruit, ni l'agitation, et cet homme provoque les deux. Elle soupira, résignée. Et vous, vous m'aviez l'air très absorbé par le bras de fer qui se déroulais a l'instant, pas trop frustré par cette interruption ?
Siobhan sourit imperceptiblement, un sourire amusé qui brisa pendant un instant le masque de froideur qui se cachais derrière ses grandes lunettes.

Pendant ce temps la foule ramenait le malade a l'intérieur, celui-ci n'avait pas bonne mine, elle nota cependant qu'il avait des yeux d'un vert magnifique et des mains habituée a utiliser des armes blanche.

[ Alors OUI, Siobhan est très bonne observatrice xD Même les plus petits détails x) Sinon Mido t'en fait pas je m'adapte, de toute façon sans l'Autre je pouvais plus faire grand chose u.u"J'espère que ca ira, j'ai aps trop fait avancé les choses ^^"]

Max eu à peine le temps de franchir la porte,que soudain il perdit connaissance,il ne s'attendait pas du tout à ce qu'il allait se passer,sa maladie avait repris le dessus après tant d'année,est ce le nouveau pays qui en est la cause ? Le changement d'environnement a peut être fait ressurgir sa faiblesse,mais si cela se trouve,il existe peut être un remède en ces lieux,tant de question sans réponse dans un endroit inconnu sans aucune connaissance à l'horison,en qui faire confiance,qui seront les amis et les ennemis,pour le moment seul reste les préjugés tout à fait compréhensible par les derniers évènement.

Voilà donc à présent ce corps inanimé à la merci de tout le monde,qu'est ce qui se passera pendant ce temps hors de son contrôle ? Quand se réveillera t il ? Que de mystère dès le début de l'aventure,que nous réservera le futur ? C'est ce que nous allons voir d'ici peu !

[désolé de faire si cours et de faire tourner les choses de cette façon mais j'avais pas prévu que les gens me suivrai dehors,du coup j'ai fais en sorte de pouvoir rapprocher le personnage des autres rapidement,pas forcément de la meilleur façon mais bon les choses vont vite s'arranger en tout cas ^^]

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